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José Herbert Ahodode
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Les Défis de Notre Génération
Les Défis de Notre Génération : Appel à la Jeunesse pour l’Action – José Herbert Ahodode

José Herbert Ahodode a publié et diffusé sur AMAZON la première édition de son ouvrage : « Les Défis de Notre Génération : Appel à la Jeunesse pour l’Action » en 2018. Des années plus tard, nos défis restent les mêmes et le continent africain fait face à de multiples urgences ! C’est plus que jamais le moment de remettre en question nos idées pour nous projeter sur des approches de solution réalistes. Et voilà tout l’intérêt de cette nouvelle édition de l’ouvrage réalisée par GUECI Livres sous la coordination de Dr. Tanguy Agoi.

Puisque les intelligences collectives sont utiles pour réfléchir ENSEMBLE, l’auteur a sollicité la contribution de plusieurs personnalités dont Gilles YabiYacoubou AmadouMélina SeymourMoïse Kérékou, qui ont partagé leurs expériences et regards sur la jeunesse. Il s’agit donc d’un livre aux partages multiples !

Dans un contexte de délitement des valeurs morales et de faible implication des jeunes dans les politiques publiques, les grands enjeux de développement nous interpellent tous autant que nous sommes. L’Afrique et sa Jeunesse se trouvent face à un carrefour, dans un Monde pluriel, où les décisions d’aujourd’hui conditionnent le futur. Quels Développements souhaitons-nous ? Quelles sont nos priorités de développement ? Comment la jeunesse peut-elle s’impliquer sur les défis de notre génération ? Ce sont autant de questionnements auxquels l’auteur a bien voulu prêter sa plume. Les idées évoquées dans cet ouvrage sont issues des expériences personnelles et elles ont été enrichies par des contributions spéciales de quelques acteurs clés de développement au Bénin qui ont apporté leurs regards sur le rôle de la jeunesse dans nos défis multiples. La nouvelle génération se trouve confronter à un certain nombre d’écueils qui la freinent dans sa quête permanente du succès. Cet ouvrage ne se réclame pas être une panacée à nos maux mais il voudrait jouer sa partition en apportant sa petite pierre à l’édification d’une jeunesse en pleine mutation, dans une Afrique plurielle, dans un Monde en plein essor. Les situations et changements que nous devons opérer avec la participation active de la jeunesse ont constitué le grand format de cet ouvrage. Certes, nous n’avons pas abordé toutes les questions de Développement mais cet essai mène des réflexions et des prises de positions sur des questions cruciales au développement des communautés. 

En réalité, le présent ouvrage expose, selon les mots de l’éditeur, les enjeux de développement à partir d’acteurs bien formés à propos : les jeunes. La question de l’engagement des jeunes est toujours d’actualité. Comment former une jeunesse qui s’engage d’abord pour son propre épanouissement et ensuite, pour le développement de son pays ? Ce livre réunit plusieurs avis de personnalités aux réflexions pointues.

L’ouvrage a été préfacé par Mélina Seymour, coach de jeunes leaders, Auteure guadeloupéenne, Présidente de l’ONG Africa Mondo.

Lire ici l’intégralité de l’article publié par Mélina Seymour sur son site pour annoncer la sortie de l’ouvrage !

Ce jeune agronome, militant d’organisations de la société civile, originaire de la ville de Savalou (au Bénin), m’a sollicitée pour écrire la préface de son ouvrage. J’ai accepté, j’en suis très honorée et très fière, car nous partageons des causes communes au service de notre Génération. 

En effet, que nous soyons en Guadeloupe (Antilles françaises), en Amérique du nord, en Europe ou en Afrique, les jeunes s’interrogent et s’impliquent dans le développement de leurs territoires respectifs. C’est ce qui nous appelle à faire « Unité », même si nos réalités Nord-Sud sont différentes, le développement plus harmonieux de nos pays demeure une préoccupation constante pour une jeunesse de plus en plus diplômée, mais dont les perspectives économiques et sociales restent très incertaines.

 Dans cet essai de José Herbert Ahododé, « Les Défis de Notre Génération : Appel à la Jeunesse pour l’Action », le jeune auteur aborde des questions diverses et des réflexions sur les enjeux cruciaux de développement du Bénin, de l’Afrique et du Monde.

Dans un contexte de délitement des valeurs morales et de non implication des jeunes dans les politiques publiques et leur non préparation à la gouvernance, la jeunesse se trouve confrontée à un certain nombre d’écueils qui la freinent dans sa quête permanente du succès. Cet ouvrage ne se réclame pas être une panacée à nos maux mais ce jeune béninois actif nourrit la noble ambition de jouer sa partition en apportant sa pierre à l’édification d’une jeunesse en pleine mutation dans un monde en plein essor.

Je vous invite à acheter ce livre pour vous-mêmes, mais aussi pour l’offrir à vos proches, aux jeunes de vos associations et des établissements de formations que vous fréquentez. Cet appel à la jeunesse pour l’action au Bénin, en Afrique et dans le Monde est une contribution à valoriser et à promouvoir pour plusieurs raisons. C’est un ouvrage écrit par un jeune béninois qui appelle à la réflexion, qui veut contribuer à l’amélioration des politiques publiques, qui invite les jeunes à s’impliquer au cœur de la société. Il est un acteur de développement et non pas un spectateur.

José Herbert Ahododé, tout comme moi est convaincu que la jeunesse hérite d’une mission de vie qu’il faut oser découvrir et accomplir pour le bien de l’Humanité toute entière. Nous avons tous une mission à accomplir et cet auteur est déjà à l’œuvre, encourageons-le à poursuivre sa voie qui honore toute une génération de jeunes leaders africains.

En exclusivité pour le lecteur, voici l’intégralité de la Préface de Mélina Seymour.

Melina Seymour

 

Préface de Mélina Seymour, Coach, Auteure, Présidente de l’ONG Africa Mondo.

« Enfants du Bénin, debout !
 La liberté d’un cri sonore
 Chante aux premiers feux de l’aurore ;
 Enfants du Bénin, debout ! »

Tel le refrain de l’hymne national du Bénin, José Herbert AHODODE est un jeune béninois debout et responsable qui souhaite le développement économique et social de son pays. Il invite la jeunesse béninoise consciente de son potentiel à prendre part aux grands changements qui doivent dessiner la République du Bénin dans les prochaines années.

C’est audacieux et il mérite d’être encouragé ; car, s’impliquer de nos jours relève de la détermination à servir des causes nobles et justes pour inspirer et impacter positivement la vie de nos communautés dans le monde.

L’historien américain John Gillis qualifiait la jeunesse au début des années 1970 d’« Une invention moderne ». Moderne elle l’est, et innovante, elle le sera toujours.

Partout dans le monde, à travers les siècles, les jeunes sont considérés comme forces vives et à la fois objets d’inquiétudes. En effet, à travers les discours politiques en périodes électorales, les politiciens prennent appui sur les forces vives qu’ils représentent, et une fois l’élection passée, tous les projets qui leur étaient destinés sont aussi vite oubliés.

Il en est de même en périodes de guerre. Les jeunes sont envoyés au front, tels des héros pour sauver la patrie, car ils sont forts, en bonne santé physique et représentent de valeureux combattants ; et, en temps de paix, ils sont considérés comme une catégorie sociale responsable de tous les maux.

Pourtant, malgré les défis quotidiens auxquels les jeunes du monde entier sont confrontés, tels que les épidémies, le chômage de masse, les pollutions, la précarité, la prostitution et toutes les violences du monde, les jeunes concourent aux actions pérennes pour que la paix et le bonheur soient une réalité.

Thomas Sankara disait : « La maladie ne se guérit point en prononçant le nom du médicament, mais en prenant le médicament ». C’est dans ce sens qu’à travers des initiatives et des actions concrètes au sein des réseaux, d’associations et d’ONG, les jeunes peuvent contribuer également au développement socio-économique de leur territoire.

En tant que présidente d’un réseau international de jeunes qui est représenté dans 20 pays, dont 16 en Afrique, je peux vous assurer que s’agissant de la question du bonheur et du mieux-être des populations, la jeunesse africaine contribue grandement à ce que cela soit une réalité. C’est pour beaucoup un leitmotiv afin de vivre en harmonie avec les autres et avec soi-même. La jeunesse béninoise, avec d’autres, est porteuse de paix, d’espoir et de grands changements positifs, même si les apparences peuvent être trompeuses. Sur le terrain, elle s’engage dans toutes sortes d’actions humanitaires, en faveur des plus démunis, des femmes battues, des orphelins… pour redonner le sourire à toutes ces populations qui ont été marquées par de tristes événements.

José Herbert AHODODE fait partie de cette génération qui veut donner le meilleur d’elle-même et je le remercie pour cet engagement. Cette jeunesse dynamique et volontaire trouvera sa voie, avec ou sans aide, car elle sait faire preuve d’imagination et de créativité à toute épreuve. L’espoir est donc permis pour aller de l’avant en confiance et avec détermination. Nos initiatives individuelles et collectives pour contribuer au Bonheur, à plus d’Amour, ainsi qu’à la Paix sont les seules issues possibles pour élever nos Nations.

Mélina Seymour.

La nouvelle édition de cet ouvrage a également connu une deuxième Préface de M. Yacoubou Amadou, Directeur adjoint de Cabinet du Ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, chargé du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale au Bénin. L’auteur, par ce canal, remercie également les contributeurs qui ont apporté un regard expérimenté sur les enjeux de la jeunesse dans le contexte actuel. Nos vifs remerciements à Dr. Gilles Yabi, Fondateur du think tank citoyen WATHI et M. Moise Kérékou, Acteur politique, Auteur – ancien Ambassadeur du Bénin en Turquie – pour leurs précieuses contributions à l’édition de l’ouvrage : « Les Défis de Notre Génération ».

José Herbert Ahododé vous invite à commander votre exemplaire de son ouvrage et le diffuser autour de vous ! Le livre cache toujours un secret... Cliquez pour tweeter

Merci d’avoir lu cette présentation du livre et de son contexte général. Souhaitez-vous faire partie des lecteurs de l’ouvrage « Les Défis de Notre Génération » ? N’hésitez pas à m’envoyer un mail sur herbert@joseahodode.com ou un message WhatsApp : +229 66 44 01 00 pour réclamer votre livre.

Vous pouvez également commander votre exemplaire de l’ouvrage collectif : « L’entrepreneuriat axé sur le Développement Durable » publié au Burkina-Faso et disponible à Cotonou, Ouagadougou et Dakar.

N’oubliez pas de récupérer votre cadeau : téléchargez librement votre ebook : « L’audace d’Entreprendre : Une Jeunesse en Action » de José Herbert Ahodode avec la contribution spéciale d’une dizaine d’entrepreneurs du Bénin et au-delà…

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Ouvrage : L’Audace d’Entreprendre – Une jeunesse en Action

José Herbert Ahodode

L’ouvrage « L’Audace d’Entreprendre : Une jeunesse en Action » mène des réflexions sur les défis de l’entrepreneuriat dans le contexte africain et propose des approches réalistes pour y faire face. On y découvre également le parcours d’entrepreneurs de divers domaines – ce sont des exemples concrets et inspirants pour les jeunes. L’ouvrage est préfacé par Ibrahima Théo Lam, et Marcellin Gandonou est intervenu pour l’avant-propos.

Les entrepreneurs ayant contribué à cet ouvrage sont : Epiphane Senou, Adjaratou Lawani, Sessi Hounkanrin, Odile Gnonwin, Eulodie Hodonou, Caludia Togbe, Natacha Agbahoungba, Moustakimou Sadji, Riva Bonkoungou et Ada Bocoum.

L’Auteur, par ce canal, les remercie à nouveau pour le temps et les sacrifices.

Pour mieux s’enquérir du contenu de  » L’Audace d’Entreprendre – Une jeunesse en Action « , voici l’intégralité de la Préface. Plus bas, vous découvrirez les options de téléchargement.

PREFACE DE IBRAHIMA THEO LAM

En Afrique, dans pratiquement tous les pays, le chômage des jeunes est en hausse et les perspectives de réponses publiques semblent limitées. Dans ce beau continent, on note l’existence de multiples ressources minérales et des possibilités immenses de création de valeurs. Une population jeune, un marché potentiel à qui sait observer son environnement immédiat, des défis de développement à relever, une cartographie favorable à la création de nouveaux produits et services à haute valeur ajoutée…

Tous les ingrédients sont disponibles pour engager une réflexion soutenue en matière d’orientations et de choix stratégiques afin de promouvoir durablement un développement économique centré sur les identités culturelles du continent. Les dirigeants africains en parlent régulièrement sans pour autant développer des modèles économiques propres au contexte local du continent ni en fonction de l’abondance des matières premières. D’une manière générale, les politiques publiques des pays africains, en matière de promotion de l’entrepreneuriat, sont plutôt orientées dans des scénarios extravertis.

Au Bénin, les autorités actuelles ont engagé une démarche volontariste de rupture pour placer l’employabilité des jeunes au centre des priorités gouvernementales. Plusieurs initiatives sont en cours de réalisation pour assainir d’une part l’environnement des affaires et, dans le même ordre d’idées, accompagner des jeunes à devenir des champions nationaux. D’une manière générale, cette nouvelle orientation a permis d’enregistrer des résultats satisfaisants dans certains secteurs d’activité.

Cependant, malgré la multiplicité des actions déployées, le problème de l’employabilité des jeunes demeure toujours une réalité dans plusieurs communes béninoises. C’est dans ce contexte que l’auteur José Herbert AHODODE propose un condensé d’outils et de méthodes à travers un livret « l’Audace d’entreprendre » pour encourager les jeunes à compter d’abord sur eux-mêmes pour construire leur avenir. Dans cet ouvrage, monsieur AHODODE (i) établit un diagnostic objectif de l’employabilité des jeunes au Bénin, (ii) donne la parole à des jeunes africains et des experts de référence dont les parcours permettent d’inspirer d’autres jeunes à oser commencer, (iii) propose aux lecteurs la découverte des organismes étatiques béninois d’accompagnement des initiatives privées et (iv) propose des recommandations fortes au service du développement de l’entrepreneuriat des jeunes.

Devant la flagrante inadéquation entre le contenu des enseignements pédagogiques et les exigences des entreprises béninoises, il s’avère nécessaire de réfléchir à des apports pédagogiques permettant aux étudiants de mieux se familiariser avec les réels enjeux de l’entreprise et du marché de l’emploi en général. Selon l’auteur, c’est en ce sens qu’on peut trouver des solutions optimales pour aider les jeunes à être employables. Il estime également que l’entrepreneuriat est une source principale d’insertion pour répondre aux problèmes du chômage massif qui affecte la jeunesse africaine.

À tous les jeunes du continent africain,
Je voudrais vous faire part de l’honneur que j’ai en écrivant ces quelques lignes pour vous encourager à poursuivre vos efforts afin d’atteindre vos ambitions personnelles. Donnez-vous les moyens de vos objectifs. Trouver un stage ou un emploi, financer vos projets… ; c’est de votre responsabilité. N’attendez personne pour poser les briques de votre avenir. C’est à partir des petits commencements que vous arriverez à soulever des montagnes. Mettez en mouvement physiquement et mentalement vos capacités et chaque étape de vos actes s’imprimera dans votre mémoire. Cela semble trivial, mais cela fonctionne, selon mon expérience.

Bien qu’il ne soit pas la seule composante du paysage économique africain, l’entrepreneuriat constitué des petites initiatives a joué un rôle crucial au cours de cette dernière décennie, en absorbant une bonne partie de la population jeune en pleine croissance.
Avec les différents bouleversements techniques, la facilité de l’accès à l’information, la possibilité d’accéder à des contenus pédagogiques innovants…, une nouvelle ère s’ouvre pour vous. Prenez du recul et réfléchissez sur les comportements que vous devez développer ainsi que les qualités indispensables que vous devez disposer pour capter les opportunités d’affaires qui s’offrent à vous.

Pour aller plus loin, je vous invite à vous ouvrir aux initiatives locales des femmes et des jeunes du secteur informel qui se développent autour de vos localités. Intéressez-vous aux commerçants qui vous entourent, renseignez-vous sur les opportunités qui se créent.

Ibrahima Theo LAM
Entrepreneur, Citoyen du Monde engagé pour le développement des territoires africains.

Chers lecteurs, nous espérons que vous êtes davantage motivés à découvrir le contenu de cet ouvrage suite à la lecture de la Préface.

Toute l’équipe ayant travaillé sur cet ouvrage espère recevoir vos retours de lecture. N’hésitez donc pas à laisser des commentaires et de partager sur les réseaux sociaux.

Pour avoir cet ebook, nous vous proposons deux options :
1. Vous souhaitez accompagner l’Auteur à travers une modeste contribution (vous payez pour l’avoir), cliquez sur ce lien (ebook payant). Vous payez et recevez votre exemplaire de l’ebook.

2. Vous souhaitez accéder à la version libre de cet ouvrageCliquez sur ce lien. Il vous sera demandé de vous abonner pour le recevoir.

Dans tous les cas de figure, nous avons pensé à vous ! Après la lecture, tous les contributeurs souhaitent avoir vos avis. Quelles réflexions et idées vous inspire la lecture de cet ouvrage ? Dites-le nous en commentaires.

A bientôt sur le Blog de José Herbert.


Groupe Initiative Afrique
Groupe Initiative Afrique (GIAf) : think tank panafricain

Histoire du think tank : Groupe Initiative Afrique

 

Cet article nous conduit à la découverte du think tank panafricain : Groupe Initiative Afrique. Issu des Conférences Europe/Afrique organisées par l’Institut Aspen France depuis 1994, le moment était venu d’implanter en terre africaine ces méthodes efficaces d’échanges et de réflexions et de poursuivre le développement d’un réseau panafricain de suivi et de mise en œuvre de ces réformes en intégrant la  diversité des contextes socio-politiques et socio-économiques subsahariens. Ainsi le think tank- action tank  GROUPE INITIATIVE AFRIQUE a été constitué, en 2011, à Yamoussoukro, sous la Présidence de Feu Charles Konan Banny (ancien Premier ministre ivoirien) et  sous le haut parrainage de Feu Kofi Annan (ancien Secrétaire général de l’ONU) et de l’ancien Président ghanéen John Kufuor (voir liste des membres fondateurs sur le site du Groupe Initiative Afrique).

A l’occasion de la 4ème Conférence Internationale du Groupe Initiative Afrique (GIAf), tenue à Yamoussokro (Cote d’Ivoire) en 2017, José Herbert AHODODE s’est fait connaitre au think tank en intervenant sur un panel pour communiquer sur l’implication de la jeunesse dans la dynamique de l’intégration régionale en Afrique (à la suite d’un article traitant de la thématique et diffusé sur plusieurs sites et réseaux africains). Suite à cette importante activité, je suis devenu Membre du Groupe après validation par le Conseil d’Administration.

Cet article nous amène à la découverte du Groupe Initiative Afrique (GIAf).

Extraits des propos tenus par Charles Konan Banny (RIP) lors de la séance inaugurale du Groupe Initiative Afrique (GIAf)

Groupe Initiative Afrique
Charles Konan Banny (RIP)

« Si nous avons insisté pour que ce Groupe se crée, c’est qu’il y a un manque réel en Afrique : nous ne réfléchissons pas assez !

Nous ne sommes pas les moins doués pour cela, néanmoins le problème c’est de se mettre ensemble, de réfléchir et de créer la synergie comment dégager les vraies questions qui sont les nôtres, comment arriver à l’optimum ? Nous ne devons pas être frileux, nous devons être ouverts. Nous avons aussi quelque chose à apporter dans le cadre de la Gouvernance Mondiale.

Plus on est « petit » économiquement, plus il faut être fort « intellectuellement ». Nous avons la capacité intellectuelle d’être dans ce monde et d’initier les transgressions et les ruptures qui peuvent être nécessaires. Cette initiative est une grande initiative. Il y a un défi et l’occasion est  offerte aux africains, de participer sans complexe et à égalité au « banquet de l’universel » – comme  le préconisait Léopold Sédar Senghor. C’est cela qui m’amène à soutenir cette initiative… »

Groupe Initiative Afrique : Un réseau international de personnalités et d’experts de haut niveau

Le Groupe Initiative Afrique (GIAF) est une association indépendante et apolitique. Il rassemble des personnalités de haut niveau majoritairement africaines tout en étant ouvert à des experts de différentes nationalités francophones et/ou anglophones : hommes/femmes politiques, chefs d’entreprise, universitaires et personnalités issues de la société civile. L’objectif est de faire bouger les lignes et de créer les conditions d’un avenir meilleur pour le continent.

La transdisciplinarité : un des atouts majeurs du GIAf

Universitaires, experts, membres de la société civile, responsables politiques, chefs d’entreprises travaillent, d’ordinaire, plus volontiers avec leurs collègues issus de leurs champs d’activités, et avec lesquels ils partagent des problématiques communes. Un des objectifs du GIAF, et plus particulièrement lors de sa conférence plénière, est de donner la parole aux différents acteurs afin de décloisonner les débats sans langue de bois et en maximisant l’intelligence collective de dégager des solutions adaptées à des problématiques complexes.

Un réseau international et interconnecté

Outre un réseau d’hommes et de femmes politiques ayant exercé ou exerçant des fonctions de premier plan, d’universitaires et d’experts internationaux,  de membres actifs de la société civile, trois antennes (Abidjan, Dakar, Paris) animent mensuellement des débats et assurent le suivi et la diffusion des recommandations adoptées lors des plénières. Des conférences-débats, ouvertes au grand public, sont ponctuellement organisées afin de les porter à la connaissance du plus grand nombre. Ainsi, en plus des Conférences Internationales qui ont lieu en Côte d’Ivoire, des activités ponctuelles et des rencontres sont organisées dans plusieurs capitales africaines ainsi qu’au Parlement européen à Paris.

Une méthode de débat éprouvée : la méthode Aspen

Tous les deux ans, les membres et invités du GIAf, se réunissent à Yamoussoukro pour une grande conférence internationale. Sur deux jours et demi, ils sont invités à traiter les différents aspects d’une thématique préalablement définie et travaillée dans le cadre des réunions mensuelles organisées par les différentes antennes. Cette conférence privilégie la confidentialité des débats afin d’encourager la spontanéité des propos des participants invités à s’exprimer en leur nom propre, au nom de leur expertise, sans toutefois engager les institutions dont ils peuvent, par ailleurs, dépendre. Les débats sont organisés autour d’une grande table réunissant l’ensemble des participants, suivant la méthode dite d’Aspen: un modérateur pose la problématique et distribue la parole. Des introducteurs disposent alors de 7 minutes, chacun, pour traiter librement le sujet soumis (maximum 3 introducteurs par sujet). Les interventions à partir de cas concrets sont particulièrement appréciées afin de mutualiser les expériences et les bonnes pratiques. S’ensuit un débat avec les participants, qui disposent, quant à eux, de 3 minutes, chacun, pour exposer leur point de vue, remarques et/ou critiques. L’observance de ces règles permet de favoriser un débat démocratique où chacun à la possibilité de s’exprimer. A la fin de chaque séance, le modérateur propose une synthèse des travaux. A l’issue de ces deux jours, une demi- journée est consacrée à l’adoption de recommandations.

Des débats et des actes : la préoccupation du suivi

La préoccupation du suivi des recommandations émises en sessions plénières fonde l’originalité du GIAf, et ce, en rupture avec la pratique de l’accumulation de rapports aux lendemains incertains.

Reconnu comme l’un des principaux centres de réflexion prospective, apolitique et non partisan, il s’est ainsi progressivement imposé comme partenaire privilégié des instances internationales (Union africaine, CEDEAO, CEMAC, G20, G8 pour ne citer que quelques exemples). 

La diffusion de ses travaux via la publication de livrets, le suivi de problématiques clés et de ses recommandations, l’organisation, enfin, de conférences publiques l’ancrent véritablement dans une perspective d’« action tank ».

Exemple de thématiques traitées à Yamoussoukro (Conférences internationales) :

2017 – Comment refonder la dynamique de l’intégration régionale en Afrique : intégration ou désintégration ?

2014 – Jeunesse africaine : « bombe à retardement » ou opportunité historique ?

2012 – Comment renforcer l’efficacité de l’Etat en Afrique. ?

2011 – Paix, croissance économique et développement solidaire : Quelles ruptures sont nécessaires ?

Tous les rapports des Conférences du think tank sont disponibles sur le site internet du Groupe Initiative Afrique ainsi que des comptes rendus d’activités et diverses rencontres disponibles sur les réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn, Instagram, Twitter et YouTube).

Site Internet : http://www.initiative-afrique.org/fr

Réseaux sociaux : FacebookLinkedInInstagramTwitterChaine YouTube 

Opportunités de Partenariat

Être partenaire du Groupe Initiative Afrique (GIAF), c’est faire confiance à la crédibilité et à l’efficacité d’un think tank international, éprouvées depuis 08 ans, en lui permettant de poursuivre ses missions dans le respect de ses valeurs cardinales. C’est s’engager en vue de faire progresser le débat et d’y prendre part pleinement dans l’intérêt de la recherche de voies et solutions efficientes pour l’avenir du continent. C’est, enfin, participer à une œuvre collective qui privilégie le débat d’idées et l’action. 

Pour de plus amples informations, veuillez contacter :

  • Pascal Peyrou, Secrétaire général du GIAf.

Courriel : ppeyrou@initiative-afrique.org

  • José Herbert Ahodode, Jeune leader, Auteur, Agronome.

Courriel : herbert@joseahodode.com

Le GIAf Junior est une émanation du GIAf (Groupe Initiative Afrique). Ce creuset de jeunes leaders, de différents horizons du continent africain et au-delà, représente la voix et la force vives de la jeunesse au sein de notre think tank. Le GIAf Junior a pour vocation de permettre aux jeunes africain.e.s de questionner, discuter, et réfléchir sur leurs environnements afin d’apporter des éléments de réponses qui leurs sont propres pour faire face à leurs préoccupations et attentes. Pour en savoir plus sur le GIAf Junior, cliquez ici.

Leadership féminin : 03 femmes africaines qui font bouger les lignes

Le leadership n’est pas seulement une affaire d’homme comme la plupart le pensent. C’est aussi un secteur où l’on retrouve les femmes. Pour preuve, il y a plusieurs femmes dans le monde et en Afrique qui ont su se faire une grande renommée dans cet univers.

Voici trois modèles de femmes qui font la fierté africaine en termes de Leadership féminin. Leur parcours en bref pourrait vous inspirer. Cliquez pour tweeter

Lisez donc cet article jusqu’à la fin. Vous aurez peut-être d’autres femmes leaders à citer en commentaire. Allons-y !

1. Folorunsho Alakija

Folorunsho ALAKIDJA

Une super eagle influente

C’est la femme la plus influente et de loin la plus riche de tout le Nigeria et de l’Afrique. Sa fortune selon le célèbre magazine américain est estimée à plus d’un milliard de dollars. Folorunsho Alakija représente pour la plupart des femmes aujourd’hui un modèle de réussite dans le monde des affaires. Elle est issue d’une famille nombreuse, 52 frères et sœurs. Personne ne pouvait l’imaginer avec une telle réussite et cette fortune. Mais grâce à son acharnement et sa détermination, elle a su démontrer son modèle de leadership féminin en se faisant une place dans un monde où la gent masculine tient quasiment les rennes.

Une entrepreneure d’exception

Alakija a commencé les affaires en créant sa propre marque d’habillement Supreme Stitches. Grâce au succès de cette première entreprise, elle investit ensuite dans le secteur de l’édition des livres et crée par la suite un groupe d’imprimerie, Digital Reality.

Cependant, l’aspect le plus important de sa carrière de femme d’affaires reste le jour où elle décida de se tourner vers les hydrocarbures. Un secteur qui sera à la base de sa fortune. En effet, après la guerre du Golfe en 1993, un bloc pétrolier de 250 000 hectares a été mis en vente, mais personne n’en voulait. Alakija prit donc la décision de s’en approprier. Dans les années 2000, les réserves de ce puits ont été estimées à 1 milliard de barils.

2. Angélique KIDJO

La musique comme arme

La chanteuse et ambassadrice internationale de l’ONU est reconnue partout dans le monde pour son sens des affaires et son engagement pour la cause de la gent féminine. C’est d’ailleurs cet engagement qui lui a permis de figurer dans le top des 50 femmes africaines les plus puissantes selon le magazine américain Forbes. Ceci est rendu possible notamment grâce à sa quatrième victoire au Grammy Awards 2020 avec son dernier disque Célia sorti en 2019.

Angélique KIDJO

Modèle de leadership féminin

Angélique Kidjo est désormais classée aux côtés des femmes leaders du continent qui se sont distinguées dans plusieurs domaines. Vous avez entre autres les affaires, les médias, la politique, le sport, la vie publique et les sciences. Elle est également citée comme exemple type en ce qui concerne le leadership féminin. La native de Ouidah, cité historique du bénin, est aussi très engagée dans l’autonomisation des femmes africaines via les actions de sa Fondation Batonga.

3. Ayodélé OGNIN

Une jeune experte des finances

Seulement âgée de 30 ans, cette jeune femme béninoise écrit déjà son nom dans la liste des femmes africaines reconnues pour leur leadership. En effet, Ayodélé OGNIN est une professionnelle de la finance spécialisée sur les marchés en Afrique. Elle cumule environ 8 ans d’expérience dans ce domaine notamment au sein de plusieurs groupes et institutions financières d’Afrique.  Elle a travaillé sur les transactions qui impliquent des opérations de trésorerie et la gestion des actifs, la microfinance, le private equity et la banque d’investissement.

Ayodele OGNIN

Une figure du leadership féminin engagée dans l’impact

Afin de se rapprocher un peu plus de la gent féminine à la base, elle a créé Wurami Consulting qui est une boite spécialisée dans l’accompagnement des entrepreneuses PME au Bénin, mais aussi en Afrique.

Dame Ayodélé s’engage ainsi dans la lutte contre la pauvreté et autres vices qui minent l’épanouissement de la femme Africaine. À travers ses actions, elle cherche également à promouvoir la scolarisation des enfants et l’autonomisation de la femme africaine. De plus, elle a mis en place l’initiative Women Empowerment Masterclass, un mouvement de renforcement des capacités des femmes qui compte aujourd’hui plus de 15 000 bénéficiaires. Elle compte tout de même atteindre 100 000 femmes d’ici 2022.

De nombreuses femmes africaines développent un leadership exceptionnel partout dans le monde. Grâce à leurs compétences et expertises, elles impressionnent et font la fierté du continent. Dans cet article, nous avons présenté trois d’entre-elles qui pourraient servir de modèles  aux plus jeunes. Que vous inspirent ces trois modèles de leadership féminin ? Partagez cet article dans vos réseaux.

Cet article a été premièrement publié sur le site youthforchallenge.com par Cyrille Felly BONOU, Agronome de formation, passionné du développement durable et numérique.

 

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Elections Présidentielles 2021 au Bénin : Patrice Talon n’aura pas fort à faire – Expédit Ologou

Au Bénin, les candidatures à la présidentielle de 2021 montrent que le Chef de l’État n’aura pas fort à faire », entretien avec Expédit Ologou, Président de Civic Academy for Africa’s Future.

Présidentielle au Bénin : les pro-Talon espèrent « un coup K.-O. » – Jeune Afrique

Le Think tank Civic Academy for Africa’s Future a publié une analyse de la situation socio-politique de l’Afrique de l’Ouest qui classe le Bénin dans une zone « orange ». Entretien avec Expedit Ologou, Président du Ciaaf think tank.

Wathi est un think tank citoyen de l’Afrique de l’Ouest. Dans cet entretien, WATHI est allé à la rencontre d’Expédit Ologou, président de Civic Academy for Africa’s Future au Bénin. Dans cet entretien, il revient sur les enjeux de l’élection présidentielle de 2021 et l’absence de figures politiques de haute portée morale ayant autrefois permis aux acteurs de retrouver le chemin d’un dialogue efficient.

Elections Présidentielles 2021 au Bénin : Patrice Talon n’aura pas fort à faire – Expédit Ologou Cliquez pour tweeter

Flèche vers le bas

Comment jugez-vous l’état de la démocratie béninoise 5 ans après la victoire de Patrice Talon, président sortant ?

 

Je ne suis pas sûr qu’on soit dans le chaos mais nous posons chaque jour au Bénin, des actes qui nous rapprochent un peu plus du chaos. Il faut avoir le courage de le dire. Toutes les fois que nous posons des actes de diffraction sociale, chaque jour que les dissensions se multiplient, les frustrations s’accumulent sur presque tous les registres, bien évidemment, on fait un pas supplémentaire vers le chaos.

La vérité est que personne ne sait quand le chaos peut arriver. Il y a que, de plus en plus, la liberté d’être élu et celle de choisir librement ses dirigeants sont remises en cause par les règles fixées. Et l’argument de la légalité pour tout justifier est fragile et périlleux.

Ce qui justifie l’éternel recommencement, c’est qu’on a de plus en plus, des personnalités politiques qui prennent de moins en moins de la hauteur. On a beaucoup plus des acteurs, des joueurs, des agents politiques, des comédiens politiciens que des hommes d’Etat. Nous avons de moins en moins des personnalités politiques de hauteur morale, de hauteur de vue, de hauteur d’esprit qui permettent de gérer avec bienséance la société. La pudeur politique et surtout la pudeur d’Etat manquent cruellement désormais au Bénin. C’est pour cela qu’on a l’impression que le Bénin s’effondre, au moins démocratiquement et socialement, à petits feux…

Nous sommes dans un pays où les restrictions au niveau du droit d’être élu sont un terreau fertile aux éventuelles tensions socio-politiques qui enveniment le processus électoral en cours. Or, nous sommes dans un contexte, où les deux dernières élections ont déjà produit par elles-mêmes, des crises importantes : les législatives de 2019 eles communales de 2020.

Vous avez deux années de crise et de violences électorales qui n’ont pas été totalement résorbées, à l’issue desquelles des éléments de crise politique se sont ajoutés sans être non plus résorbés. Et nous voici dans la troisième année électorale, poursuivis par ces problèmes non réglés. Dès lors, vous ne pouvez pas ne pas constater, que nous sommes dans une situation critique même si elle n’est pas, je ne pense pas, encore chaotique. Mais à condition que les acteurs et la société trouvent les meilleurs moyens de l’éviter.

Vous déclariez en 2020 « l’opposition semble perdue. Le chef de l’État a un boulevard pour la présidentielle ». Votre opinion a-t-elle changé aujourd’hui  ?

 

Mon opinion n’a pas changé. Les faits ont plutôt confirmé ce que je disais. Les communales de mai 2020 ont tracé la voie, un boulevard au président de la République pour que l’élection présidentielle se déroule comme une sorte de formalité pour lui. Les candidatures qui se dégagent montrent que le chef de l’Etat n’aura pas fort à faire. La vérité, c’est qu’on sent que le président sortant veut vite en finir avec ce qu’il donne l’impression de considérer comme une formalité électorale et passer à autre chose.

Quand on analyse un peu le contexte, tout semble déjà plié parce que tout semble avoir été fait pour qu’il n’y ait pas de véritable challenger en face du président sortant. Les candidats opposés au Chef de l’État sortant ont été, me semble-t-il, suscités et « fabriqués » à cette fin.

En quoi l’introduction du système des parrainages a-t-elle modifié le jeu électoral ?

 

La question du parrainage change tout dans la mesure où 95% des parrains, pour ne pas dire la totalité, viennent du camp de la majorité au pouvoir. On perçoit que pour le régime en place, donner le parrainage aux opposants, c’est donner la corde à l’adversaire voir à l’ennemi politique pour qu’il nous pende.

Le président sortant n’a voulu prendre aucun risque. Vu l’état du pays, si de véritables candidats de l’opposition sont dans la course, l’issue du scrutin sera loin d’être gagnée pour le Président Talon. La FCBE est un parti « Chauve-souris ». Je l’ai dit aux lendemains des communales de 2020. Les faits ne me démentent pas. La FCBE, me semble-t-il, est un parti qui dort dans le lit de la majorité et se couvre du drap de l’opposition.

L’offre politique est l’une des plus grandes absentes de l’élection présidentielle de 2021.

Quant au second duo issu des dissidents du parti « Les démocrates » Corentin Kohoué-Iréné Agossa, c’est à peu près le syndrome FCBE – nouvelle formule, c’est-à-dire qu’on sent qu’il y a une main invisible qui a travaillé à miner le parti, pour en sortir un duo, qui n’est pas celui désigné par le parti lui-même. Le chef de l’État a martelé lors de sa tournée nationale que le parti « Les démocrates » aura le parrainage. On voit bien maintenant la stratégie qui sous-tendait cette affirmation.

Qu’est ce qui se joue finalement dans cette élection ? Quel est selon vous l’enjeu de ce scrutin présidentiel à venir ?

 

Vous constaterez avec moi, qu’il n’y pas toujours d’offre politique. L’offre politique est l’une des plus grandes absentes de l’élection présidentielle de 2021. Oui, comme par le passé, il n’y a pas d’offre politique, c’est devenu normal au Bénin. Il faut déjà commencer par se demander s’il y a effectivement des différences d’idéologie entre les différents partis qui ont existé dans le pays ou qui existent encore malgré les réformes du système partisan.

Donc, de façon traditionnelle, l’offre politique n’a presque jamais joué un rôle important dans l’élection présidentielle au Bénin. S’il y a un débat, c’est autour de la question « peut-on se développer avec ou sans la démocratie » ? L’offre se situe au niveau du positionnement de chacun des prétendants par rapport à cette question. C’est tout. Mais ce n’est pas rien, c’est même aujourd’hui la cause principale de la situation critique du pays.

De façon traditionnelle, l’offre politique n’a presque jamais joué un rôle important dans l’élection présidentielle au Bénin.

Mais au-delà de cette question, il n’y a pas grand-chose. Et il n’y en aura pas. Du moins, il n’y aura que les propositions du président sortant qui ne pourront ni être contredites ni mises en perspective, justement parce qu’en face il n’y a que « des candidats de formalité ».

Votre centre de recherche, Civic Academy for Africa’s Future a fait un travail récemment intitulé « Turbulences électorales ouest-africaines 2020-2021 ». Pour le cas du Bénin précisément quelle analyse a été faite ?

 

 Le Bénin est dans une situation précaire. Le Bénin est dans une zone « orange ». Situation orange parce que les signaux de la stabilité socio-politique ne sont pas rassurants. Ces signaux ne sont pas rassurants si on s’en tient aux élections législatives de 2019, et si on s’en tient aux conditions dans lesquelles les élections communales se sont tenues avec une loi qui a été prise, pendant le processus électoral pour remettre en cause, même certains principes déjà appliqués au cours du processus électoral.

Vous avez une série de faits, d’événements qui mettent un peu à mal la cohésion sociale. Aux problèmes politiques non réglés, s’ajoutent des préoccupations d’ordre socio-économique qui persistent. Dans les confins de la société béninoise, les conditions de vie des citoyens se précarisent, l’indigence est perceptible en dépit des chiffres macro-économiques qui annoncent le meilleur Bénin jamais connu…

Le Bénin est dans une zone « orange »

Et puis, il y a ce sentiment qui ne faiblit pas au fil des ans, selon lequel il y a une catégorie d’acteurs économico-politiques privilégiés qui ont accès à peu près à tout au détriment de tout le reste de la société. Regardez le panier de frustrations : frustrations économiques, frustrations sociales, frustrations politiques et frustrations électorales répétées.

Un pays qui était considéré comme étant en dehors de tout cela et qui fait converger en un moment assez relativement court, en deux ans, avec des frustrations produisant des violences, elles-mêmes produisant des morts…  un pays comme celui-là, ne peut pas être considéré comme un pays qui est au vert.  Le déroulement du processus de la présidentielle de 2021 donne des signes objectifs qu’on est plus proche du rouge que du vert.

Dans ces conditions, quelles sont vos propositions ?

 

Rien que les protagonistes ne sachent… Tout ou presque a été proposé depuis les législatives de 2019 aux acteurs en présence, notamment les gouvernants qui sont aux responsabilités, le Chef de l’Etat en premier. Toutes les propositions, d’où qu’elles viennent, s’orientent vers un dialogue qui permette une élection inclusive.

Une chose est certaine, il y a de moins en moins dans notre pays, des personnalités de référence, de déférence et de révérence auxquelles on peut se référer, auxquelles on peut déférer et pour lesquelles on a de la révérence et qui peuvent avoir le poids moral, légitime qu’il faut pour créer ce type de dialogue.

Mais elles semblent être tombées dans des oreilles de sourds. Conséquence : la situation politique du pays ne va pas en s’améliorant… Au contraire. Les sociétés qui ont fait de l’instabilité sociopolitique la colonne vertébrale de leurs trajectoires ont souvent eu quelques péchés majeurs : l’aveuglement, l’arrogance voire l’insouciance des gouvernants ; l’instrumentalisation ténébreuse du droit et des institutions républicaines ; la fragilisation systématique des espaces démocratiques. Ce sont les meilleures qualités en vogue actuellement au Bénin. Face à celles-ci, il ne reste rien à faire….

Peut-être, est-ce encore utile de rappeler à tue-tête le titre de l’une des récentes publications du CiAAF : ‘’ il n’est jamais trop tard pour la paix ’’. Maintenant, les questions de fond sont là : comment mène-t-on le dialogue pour la paix ? Qui sont les médiateurs de ce dialogue ? Dans quelles mesures et quels seraient les termes de ce dialogue politique ?

Une chose est certaine, il y a de moins en moins dans notre pays, des personnalités de référence, de déférence et de révérence auxquelles on peut se référer, auxquelles on peut déférer et pour lesquelles on a de la révérence et qui peuvent avoir le poids moral, légitime, qu’il faut pour créer ce type de dialogue. Ou du moins les personnalités qui le peuvent ne se sentent pas particulièrement concernées par la situation dégoûtante de la politique au Bénin. Et c’est aujourd’hui, l’un de nos handicaps.

Vous avez été un acteur des médias. Comment jugez-vous la situation des médias dans le contexte actuel ?

 

Les médias traditionnels notamment la radio, la télévision, la presse écrite sont de moins en moins des acteurs de la vie politique. Les médias au Bénin sont de plus en plus des agents de la vie politique, c’est-à-dire qu’ils n’ont plus de force propre, ils n’ont plus de capacité intrinsèque propre, ils sont instrumentalisés.
Peut-être n’en ont-ils jamais eue. Mais la carence semble plus perceptible aujourd’hui qu’hier. Les médias font ceci ou cela parce qu’une source les a activés dans tel ou tel sens. Ce que les médias feront de l’élection présidentielle de 2021, c’est ce que les politiques auront décidé qu’ils en fassent.

Les médias au Bénin sont de plus en plus des agents de la vie politique c’est-à-dire qu’ils n’ont plus de force propre, ils n’ont plus de capacité intrinsèque propre, ils sont instrumentalisés.

Il y a quelques médias qui constituent une exception, la responsabilité des médias ne doit pas changer quels que soient les acteurs qui voudraient les mouvoir. La responsabilité déontologique des médias reste et demeure celle d’éviter d’être les vecteurs de la violence, de l’information tendant à remettre en cause la cohésion sociale. Quand les médias deviennent fragiles, un peu trop fragiles économiquement, politiquement et, du point de vue de la liberté, tout est possible avec eux.

Soyons honnêtes : On n’a pas l’impression que notre passé éclaire notre marche vers l’avenir. Or, Tocqueville disait sagement « Lorsque le passé n’éclaire plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres » …. Pourvu que, et c’est ma prière,  les craintes de certains esprits observateurs critiques, comme moi, soient vaines. Le passé très récent du Bénin ne nous a pas donné tort… Pourvu que, cette fois-ci, nos craintes soient vaines.

Cet entretien a été premièrement publié sur le site Benin Politique dans le cadre de l’élection présidentielle du 11 avril 2021 mais aussi des dynamiques économiques, éducatives, sanitaires, sociales, culturelles, environnementales et à la valorisation de tous les départements du Bénin.

WATHI promeut en Afrique de l’Ouest et au-delà la construction de démocraties substantielles qui ne se réduisent pas aux élections et contribuent à l’amélioration du bien-être collectif. Le site Benin Politique s’inscrit dans lecadre du partenariat privilégié entre le think tank citoyen WATHI et la Fondation Konrad Adenauer.

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L’audace d’Entreprendre – Contribution de Eulodie Hodonou

José Herbert Ahodode

L’ouvrage  » L’Audace d’Entreprendre : Une jeunesse en Action  » mène des réflexions sur les défis de l’entrepreneuriat dans le contexte africain et propose des approches réalistes pour y faire face. On y découvre également le parcours d’entrepreneurs de divers domaines – ce sont des exemples concrets et inspirants pour les jeunes. L’ouvrage est préfacé par Ibrahima Théo Lam, et Marcellin Gandonou est intervenu pour l’avant-propos.

Les entrepreneurs ayant contribué à cet ouvrage sont : Epiphane Senou, Adjaratou Lawani, Sessi Hounkanrin, Odile Gnonwin, Eulodie Hodonou, Caludia Togbe, Natacha Agbahoungba, Paula Gnancadja, Moustakimou Sadji, Riva Bonkoungou et Ada Bocoum.

L’Auteur, par ce canal, les remercie à nouveau pour le temps et les sacrifices.

A travers cette tribune, nous partageons avec vous la contribution de Eulodie Hodonou (@EulodieH). Cliquez pour tweeter

« L’audace d’entreprendre » est un projet d’écriture auquel je n’ai pas hésité à contribuer car je suis toujours partie prenante de pareilles initiatives qui encouragent l’apprentissage, l’éducation des jeunes par le vécu et l’expérience des autres dans des domaines divers. Je suis Eulodie HODONOU, spécialiste des sciences et techniques agronomiques, option : production végétale. Je suis vice-présidente d’une Organisation Non Gouvernementale dénommée  Women Agricutural Promotion (ONG WAP) qui œuvre pour la promotion et le développement des activités agricoles génératrices de revenus pour les jeunes et les femmes en milieu rural.

Je suis également directrice de GLESSI, une entreprise qui a pour but de faire la lumière sur les activités et les innovations des femmes des milieux ruraux de l’espace UEMOA afin qu’elles puissent se faire connaitre et bénéficier des opportunités au même titre que les entrepreneurs agricoles des grandes villes grâce au magazine Gléssi Mag (un bimestriel dédié à la femme agricole et l’agrobusiness en Afrique). Aussi faut-il noter que GLESSI accompagne également les entreprises et les ONG intervenant dans le domaine agricole et agrobusiness à travers la communication digitale (avec le service Gléssi Digital+) afin de booster leurs produits et services.

Par ailleurs, en 2018, j’ai été lauréate du concours « Meilleure Startup du Bénin » et doublement distinguée par l’Organe Consultatif de la Jeunesse (OCJ) pour mon leadership à la tête de mon organisation et mon travail pour la promotion des jeunes et des femmes.

Finaliste du concours de présentation de plan d’affaire, Get in the ring Cotonou 2019, j’ai été distinguée « Meilleure Entrepreneure Femme » en juillet 2019 par BéniBiz. En février 2020, j’ai été lauréate de la deuxième édition du concours international Femmes Noires Inspirantes organisé dans le cadre du Mois de l’Histoire des Noirs en Afrique par Africa Mondo. En Novembre 2020, j’ai été nominé, par la Fondation allemande Friedrich Ebert Stiftung, parmi les jeunes leaders du Bénin pour un programme unique de reconnaissance et de formation en leadership.  

En plus de mon engagement aux côtés des femmes rurales, je travaille pour la défense des droits des enfants en tant que Coordonnatrice Ouémé de l’Association Nationale des Conseils d’Enfants  du Bénin (ANACEB).

Dans la logique de ce qui m’a inspiré à devenir entrepreneure, il faut remarquer que la plupart des nourritures consommées est produite dans les zones rurales par les femmes. Ces dernières contribuent à plus de 37% de l’économie agricole mais malheureusement, ne perçoivent que 5% des aides techniques et financières. En matière d’innovation agricole et agroalimentaire, les femmes ne sont pas reconnues. Elles n’ont pas accès aux ressources de base, ni à la technologie, ni à l’information. Peu d’entre elles décident de saisir des opportunités, de participer à des formations et des conférences à cause du manque de leadership.

Pour offrir plus de chance à ces femmes, leur permettre d’avoir accès aux opportunités, de faire d’elles des leaders du monde agricole au Bénin et en Afrique, il fallait penser à trouver des solutions aux différents problèmes rencontrées par les femmes agricoles  rurales. C’est ainsi que j’ai cofondé WAP en 2014, pour offrir des appuis techniques aux femmes agricoles des zones rurales en mettant notre savoir-faire à leur service. Ces appuis techniques consistent en des renforcements de capacités, des formations sur les normes et qualité d’hygiène, sur le leadership féminin, les nouvelles techniques de production agricoles, de transformation et de stockage, en agriculture biologique ; en HACCP ; en montage de projets et création de valeurs. Avec le temps, nous avons voulu offrir une visibilité aux femmes rurales à travers le monde. C’est ainsi qu’est né le magazine GLESSI dans l’optique d’offrir plus de chances et visibilité aux femmes rurales et faire lumière sur leurs prouesses.

Mon idée d’entreprise, pour le résumer, consiste donc à valoriser la femme rurale et de lui permettre de bénéficier des opportunités au même titre que les entrepreneurs agricoles, de faire connaitre leurs produits et de les faire connaitre au monde.

D’après nos enquêtes, il existe des magazines dédiés à la femme de façon générale (mode, santé, affaires, leadership…), des magazines dédiés à l’agriculture, mais nulle part au Bénin et en Afrique, il n’existe aucun magazine dédié à la femme agricole. De même, en ce qui concerne les appuis aux femmes dans le domaine agricole, il n’existe pas de structure capable d’appuyer les femmes rurales au Bénin en dehors des groupements d’intérêts économiques et des coopératives européennes. C’est ainsi que nous avons décidé d’accompagner ces femmes mais également les jeunes entrepreneurs agricoles sur fonds propres en leur donnant des formations qui cadrent avec leur réel besoin.

L’écosystème entrepreneurial béninois est un monde en pleine émergence. Dans les dynamiques actuelles, beaucoup d’efforts restent à fournir pour relever les défis que rencontrent les jeunes entrepreneurs. Il faut noter que dans l’accomplissement de nos activités, le plus grand problème que nous avons est le manque de financement. C’est vrai que nous faisons tout sur fond propre mais nous voudrions faire plus aux jeunes et femmes entrepreneurs agricoles des zones rurales en leur donnant accès aux ressources de base, à la technologie et à la recherche. Dans l’espoir qu’on aura accès à des financements d’ici là, nous travaillons avec le peu de moyen que nous avons.

Comme dit l’écosystème entrepreneurial est en pleine construction au Bénin. Les dispositifs entrepreneuriaux mis en place par l’Etat comme le FNPEEJ, l’ANAPEJ sont des initiatives que je félicite, car ils font leur possible pour faciliter l’accès au financement. Elles permettent aux jeunes de se faire former et de créer leurs entreprises tout en bénéficiant d’un appui technique et financier. Grace à ces initiatives, le secteur de l’emploi (salarial et indépendant) offre de nombreuses opportunités aux jeunes. Mais tant qu’il reste à faire, beaucoup de dynamiques restent à construire notamment en rendant plus efficaces et en renforçant les interventions des différentes structures existantes pour sortir la masse importante de jeunes vivant encore dans l’ombre du chômage, sans perspectives aucunes.

En parlant du défi financier, il faut dire que ce n’est pas uniquement l’argent qui crée une entreprise. Je pense qu’on n’a pas besoin de gros moyens avant de créer une entreprise ; le plus important pour entreprendre, c’est d’abord l’idée d’entreprise innovante et l’union avec des personnes qui croient au projet et qui partagent la même vision d’entreprise. On aura beau investi dans un projet mais sans une ressource humaine compétente, capable de contribuer à l’atteinte des objectifs, c’est un échec garanti ; le plus important, c’est donc le capital humain.

L’entreprenariat des jeunes, au Bénin, est confronté à beaucoup de difficultés. Il s’agit, entre autres : de l’hésitation des jeunes à s’engager pour leur propre compte faute d’expérience ; du problème d’accès au crédit à cause de la frilosité des banques et de la mauvaise qualité des plans d’affaires présentés par les jeunes et soumis au financement. Un réel travail de renforcement de capacités devra se faire à ce niveau.

L’entrepreneuriat est comme une nouvelle mode au Bénin et les jeunes qui y aspirent, en majorité, n’attendent plus le soutien de l’Etat avant de commencer. Ils créent des entreprises avec un état d’esprit bien particulier. Leur principal objectif : résoudre les problèmes auxquels sont confrontés leur communauté et améliorer leur qualité de vie par la création d’entreprises responsables et économiquement viables. Mais ces entreprises émergentes, pour la plupart, ont de faible taux de réussite si elles n’arrivent pas à avoir, à un moment du processus, les appuis technique et financier nécessaires.

En admettant que je sois à un poste de responsabilité qui me met au cœur des enjeux entrepreneuriaux dans mon pays, pour réussir ma mission, je favoriserai le développement inclusif des jeunes et femmes entrepreneurs agricoles en les accompagnant vers l’accès au financement, aux ressources de base, à la technologie et à la recherche. Car je suis convaincue que le développement de ces deux maillons favorisera la croissance économique de mon pays.

Aux jeunes qui liront cet écrit, je voudrais dire que la création d’une entreprise peut s’apparenter à un parcours d’obstacles. En tant que jeune entrepreneur, vous devrez innover afin d’avoir un impact économique. Une forte motivation et une grande confiance devront vous caractériser afin d’avoir les ressorts nécessaires pour vaincre toutes les tracasseries qui ne manqueront de surgir, souvent là où vous ne les attendez pas. Une motivation à toutes épreuves est donc nécessaire !

Pour finir cette tribune, je voudrais, une fois encore, remercier José Herbert AHODODE de m’avoir invité dans cet ouvrage pour apporter ma contribution. L’entrepreneuriat n’est jamais un long fleuve tranquille. C’est une course à la crédibilité et à la légitimité. Et une fois ces deux piliers bien enracinés, il ne faut pas se reposer sur ses lauriers. Il faut continuer à viser l’amélioration, à entretenir une image de marque durement mise en place. Soyez prêts à faire des choix risqués mais potentiellement gagnants. Bon courage aux futurs entrepreneurs…

Eulodie HODONOU, Entrepreneure, Directrice de Publications du Magazine GLESSI.

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Dans tous les cas de figure, nous avons pensé à vous ! Après la lecture, tous les contributeurs souhaitent avoir vos avis. Quelles réflexions et idées vous inspire la lecture de cet ouvrage ? Dites-le nous en commentaires.

 

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José Herbert Ahodode
Les Défis de Notre Génération : Entretien sur EDILIVRE

Chers lecteurs, dans cet article, il est présenté le contexte de rédaction de mon premier Ouvrage : « Les Défis de Notre Génération : Appel à la Jeunesse pour l’Action ». Le premier éditeur Edilivre m’avait accordé un entretien également disponible sur ce lien. Une version rééditée est en cours de préparation et sera disponible prochainement en versions papier et numérique.

Dans cette tribune, je vous propose de redécouvrir les fondamentaux de l’ouvrage « Les Défis de Notre Génération : Appel à la Jeunesse pour l'Action » ! Cliquez pour tweeter

Edilivre : Présentez-nous votre ouvrage – Les Défis Notre Génération.

José : Dans un contexte de délitement des valeurs morales et de non implication des jeunes dans les politiques publiques et leur non préparation à la gouvernance, la jeunesse se trouve confrontée à un certain nombre d’écueils qui la freinent dans sa quête permanente du succès. Cet ouvrage ne réclame pas être une panacée à nos maux mais je nourris la noble ambition de jouer ma partition en apportant ma petite pierre à l’édification d’une jeunesse en plein essor dans un monde en pleine mutation. Avec cinq chapitres dans un style accessible mais relevé par endroits, dans cet essai, il a été abordé des questions diverses et des réflexions sur les enjeux cruciaux de développement du Bénin, de l’Afrique et du Monde.

Pourquoi avoir écrit cet ouvrage ?

J’ai écrit cet essai pour transcrire des réflexions construites sur plusieurs années. Que nous soyons en Guadeloupe, en Amérique du Nord, en Europe, en Afrique ou ailleurs dans le Monde, les jeunes devraient s’interroger et s’impliquer dans le développement de leurs territoires respectifs. Cela nous interpelle aussi à faire « Unité », même si nos réalités Nord-Sud sont différentes, le développement plus harmonieux de nos pays demeure une préoccupation constante pour une jeunesse de plus en plus diplômée, mais dont les perspectives économiques et sociales restent très incertaines. Les défis qui s’imposent à la jeunesse sont énormes et c’est justement pour cette raison que nous devons nous y atteler car je reste convaincu que la jeunesse hérite d’une mission de vie qu’il faut oser découvrir et accomplir. Les situations et changements que nous devons opérer avec l’implication effective et la participation active des jeunes ont constitué le grand format de cet ouvrage. En même temps, c’est un appel à la jeunesse pour l’Action, à sortir de l’inaction ambiante, à s’impliquer pour des causes de développement, pour le bien de tous.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

Cet essai sur la Jeunesse, comme son titre l’indique, est prioritairement destiné à la jeunesse de mon pays, de l’Afrique et du Monde. Mais au-delà de l’aspect « âge » qui détermine notre appartenance à la tranche « Jeune », la jeunesse est avant tout un état d’esprit. Cet ouvrage est donc destiné à tout acteur et futur potentiel acteur de développement de nos communautés.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Le message de cet ouvrage est simple : « s’unir davantage pour obvier aux maux dont souffrent les populations, développer plus d’engagement social au service de la communauté et s’impliquer davantage dans la construction des nations afin de devenir acteurs de développement et non de demeurer spectateurs ».

Où puisez-vous votre inspiration ?

Pour parvenir à cet ouvrage, j’ai beaucoup lu pour mieux comprendre les enjeux de notre temps. Je me suis lancé aussi dans diverses discussions sur des fora avec les jeunes sur les réseaux sociaux, j’ai participé à plusieurs séminaires et conférences. Donc mon inspiration provient de nombreuses rencontres, des désidératas de la jeunesse ainsi que de l’observation de divers secteurs de la société. Je me suis parfois beaucoup plongé dans des travaux des groupes de réflexions sur les enjeux de développement du Bénin, de l’Afrique. Etant acteur de la société civile dans mon pays, des échanges avec divers autres acteurs sortent des idées qui mûrissent par un prolongement de la réflexion et en fin de compte, nous avons cet essai, mon premier. Et là encore, pleins de sujets de développement restent à traiter !

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Je l’ai dit lors de mon intervention à la 4ème Conférence du Groupe Initiative Afrique devant des dirigeants africains et divers partenaires au développement : « La jeunesse n’est pas une tranche d’âge, c’est un état d’esprit ». Alors, tous autant que nous sommes, nous sommes de potentiels lecteurs de cet ouvrage. Je nous invite donc à l’acquérir, le lire et le partager suffisamment dans nos réseaux respectifs. Avant de fermer ses pages, rassurons-nous que l’ouvrage trouvera un autre lecteur par nos soins. Faisons cet exercice de le transmettre à lire par un autre jeune. Et, surtout, si ces écrits ont pu nous inspirer des enseignements, mettons-les en application car « Apprendre et ne pas faire, ce n’est pas apprendre. Savoir et ne pas faire, ce n’est pas savoir ». Merci, je reste disponible pour des collaborations constructives !

Pour en savoir plus, vous pouvez également lire la Préface de Mélina Seymour, Auteure, Coach de jeunes leaders.

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