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José Herbert Ahodode
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Les Défis de Notre Génération
Les Défis de Notre Génération : Appel à la Jeunesse pour l’Action – José Herbert Ahodode

José Herbert Ahodode a publié et diffusé sur AMAZON la première édition de son ouvrage : « Les Défis de Notre Génération : Appel à la Jeunesse pour l’Action » en 2018. Des années plus tard, nos défis restent les mêmes et le continent africain fait face à de multiples urgences ! C’est plus que jamais le moment de remettre en question nos idées pour nous projeter sur des approches de solution réalistes. Et voilà tout l’intérêt de cette nouvelle édition de l’ouvrage réalisée par GUECI Livres sous la coordination de Dr. Tanguy Agoi.

Puisque les intelligences collectives sont utiles pour réfléchir ENSEMBLE, l’auteur a sollicité la contribution de plusieurs personnalités dont Gilles YabiYacoubou AmadouMélina SeymourMoïse Kérékou, qui ont partagé leurs expériences et regards sur la jeunesse. Il s’agit donc d’un livre aux partages multiples !

Dans un contexte de délitement des valeurs morales et de faible implication des jeunes dans les politiques publiques, les grands enjeux de développement nous interpellent tous autant que nous sommes. L’Afrique et sa Jeunesse se trouvent face à un carrefour, dans un Monde pluriel, où les décisions d’aujourd’hui conditionnent le futur. Quels Développements souhaitons-nous ? Quelles sont nos priorités de développement ? Comment la jeunesse peut-elle s’impliquer sur les défis de notre génération ? Ce sont autant de questionnements auxquels l’auteur a bien voulu prêter sa plume. Les idées évoquées dans cet ouvrage sont issues des expériences personnelles et elles ont été enrichies par des contributions spéciales de quelques acteurs clés de développement au Bénin qui ont apporté leurs regards sur le rôle de la jeunesse dans nos défis multiples. La nouvelle génération se trouve confronter à un certain nombre d’écueils qui la freinent dans sa quête permanente du succès. Cet ouvrage ne se réclame pas être une panacée à nos maux mais il voudrait jouer sa partition en apportant sa petite pierre à l’édification d’une jeunesse en pleine mutation, dans une Afrique plurielle, dans un Monde en plein essor. Les situations et changements que nous devons opérer avec la participation active de la jeunesse ont constitué le grand format de cet ouvrage. Certes, nous n’avons pas abordé toutes les questions de Développement mais cet essai mène des réflexions et des prises de positions sur des questions cruciales au développement des communautés. 

En réalité, le présent ouvrage expose, selon les mots de l’éditeur, les enjeux de développement à partir d’acteurs bien formés à propos : les jeunes. La question de l’engagement des jeunes est toujours d’actualité. Comment former une jeunesse qui s’engage d’abord pour son propre épanouissement et ensuite, pour le développement de son pays ? Ce livre réunit plusieurs avis de personnalités aux réflexions pointues.

L’ouvrage a été préfacé par Mélina Seymour, coach de jeunes leaders, Auteure guadeloupéenne, Présidente de l’ONG Africa Mondo.

Lire ici l’intégralité de l’article publié par Mélina Seymour sur son site pour annoncer la sortie de l’ouvrage !

Ce jeune agronome, militant d’organisations de la société civile, originaire de la ville de Savalou (au Bénin), m’a sollicitée pour écrire la préface de son ouvrage. J’ai accepté, j’en suis très honorée et très fière, car nous partageons des causes communes au service de notre Génération. 

En effet, que nous soyons en Guadeloupe (Antilles françaises), en Amérique du nord, en Europe ou en Afrique, les jeunes s’interrogent et s’impliquent dans le développement de leurs territoires respectifs. C’est ce qui nous appelle à faire « Unité », même si nos réalités Nord-Sud sont différentes, le développement plus harmonieux de nos pays demeure une préoccupation constante pour une jeunesse de plus en plus diplômée, mais dont les perspectives économiques et sociales restent très incertaines.

 Dans cet essai de José Herbert Ahododé, « Les Défis de Notre Génération : Appel à la Jeunesse pour l’Action », le jeune auteur aborde des questions diverses et des réflexions sur les enjeux cruciaux de développement du Bénin, de l’Afrique et du Monde.

Dans un contexte de délitement des valeurs morales et de non implication des jeunes dans les politiques publiques et leur non préparation à la gouvernance, la jeunesse se trouve confrontée à un certain nombre d’écueils qui la freinent dans sa quête permanente du succès. Cet ouvrage ne se réclame pas être une panacée à nos maux mais ce jeune béninois actif nourrit la noble ambition de jouer sa partition en apportant sa pierre à l’édification d’une jeunesse en pleine mutation dans un monde en plein essor.

Je vous invite à acheter ce livre pour vous-mêmes, mais aussi pour l’offrir à vos proches, aux jeunes de vos associations et des établissements de formations que vous fréquentez. Cet appel à la jeunesse pour l’action au Bénin, en Afrique et dans le Monde est une contribution à valoriser et à promouvoir pour plusieurs raisons. C’est un ouvrage écrit par un jeune béninois qui appelle à la réflexion, qui veut contribuer à l’amélioration des politiques publiques, qui invite les jeunes à s’impliquer au cœur de la société. Il est un acteur de développement et non pas un spectateur.

José Herbert Ahododé, tout comme moi est convaincu que la jeunesse hérite d’une mission de vie qu’il faut oser découvrir et accomplir pour le bien de l’Humanité toute entière. Nous avons tous une mission à accomplir et cet auteur est déjà à l’œuvre, encourageons-le à poursuivre sa voie qui honore toute une génération de jeunes leaders africains.

En exclusivité pour le lecteur, voici l’intégralité de la Préface de Mélina Seymour.

Melina Seymour

 

Préface de Mélina Seymour, Coach, Auteure, Présidente de l’ONG Africa Mondo.

« Enfants du Bénin, debout !
 La liberté d’un cri sonore
 Chante aux premiers feux de l’aurore ;
 Enfants du Bénin, debout ! »

Tel le refrain de l’hymne national du Bénin, José Herbert AHODODE est un jeune béninois debout et responsable qui souhaite le développement économique et social de son pays. Il invite la jeunesse béninoise consciente de son potentiel à prendre part aux grands changements qui doivent dessiner la République du Bénin dans les prochaines années.

C’est audacieux et il mérite d’être encouragé ; car, s’impliquer de nos jours relève de la détermination à servir des causes nobles et justes pour inspirer et impacter positivement la vie de nos communautés dans le monde.

L’historien américain John Gillis qualifiait la jeunesse au début des années 1970 d’« Une invention moderne ». Moderne elle l’est, et innovante, elle le sera toujours.

Partout dans le monde, à travers les siècles, les jeunes sont considérés comme forces vives et à la fois objets d’inquiétudes. En effet, à travers les discours politiques en périodes électorales, les politiciens prennent appui sur les forces vives qu’ils représentent, et une fois l’élection passée, tous les projets qui leur étaient destinés sont aussi vite oubliés.

Il en est de même en périodes de guerre. Les jeunes sont envoyés au front, tels des héros pour sauver la patrie, car ils sont forts, en bonne santé physique et représentent de valeureux combattants ; et, en temps de paix, ils sont considérés comme une catégorie sociale responsable de tous les maux.

Pourtant, malgré les défis quotidiens auxquels les jeunes du monde entier sont confrontés, tels que les épidémies, le chômage de masse, les pollutions, la précarité, la prostitution et toutes les violences du monde, les jeunes concourent aux actions pérennes pour que la paix et le bonheur soient une réalité.

Thomas Sankara disait : « La maladie ne se guérit point en prononçant le nom du médicament, mais en prenant le médicament ». C’est dans ce sens qu’à travers des initiatives et des actions concrètes au sein des réseaux, d’associations et d’ONG, les jeunes peuvent contribuer également au développement socio-économique de leur territoire.

En tant que présidente d’un réseau international de jeunes qui est représenté dans 20 pays, dont 16 en Afrique, je peux vous assurer que s’agissant de la question du bonheur et du mieux-être des populations, la jeunesse africaine contribue grandement à ce que cela soit une réalité. C’est pour beaucoup un leitmotiv afin de vivre en harmonie avec les autres et avec soi-même. La jeunesse béninoise, avec d’autres, est porteuse de paix, d’espoir et de grands changements positifs, même si les apparences peuvent être trompeuses. Sur le terrain, elle s’engage dans toutes sortes d’actions humanitaires, en faveur des plus démunis, des femmes battues, des orphelins… pour redonner le sourire à toutes ces populations qui ont été marquées par de tristes événements.

José Herbert AHODODE fait partie de cette génération qui veut donner le meilleur d’elle-même et je le remercie pour cet engagement. Cette jeunesse dynamique et volontaire trouvera sa voie, avec ou sans aide, car elle sait faire preuve d’imagination et de créativité à toute épreuve. L’espoir est donc permis pour aller de l’avant en confiance et avec détermination. Nos initiatives individuelles et collectives pour contribuer au Bonheur, à plus d’Amour, ainsi qu’à la Paix sont les seules issues possibles pour élever nos Nations.

Mélina Seymour.

La nouvelle édition de cet ouvrage a également connu une deuxième Préface de M. Yacoubou Amadou, Directeur adjoint de Cabinet du Ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, chargé du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale au Bénin. L’auteur, par ce canal, remercie également les contributeurs qui ont apporté un regard expérimenté sur les enjeux de la jeunesse dans le contexte actuel. Nos vifs remerciements à Dr. Gilles Yabi, Fondateur du think tank citoyen WATHI et M. Moise Kérékou, Acteur politique, Auteur – ancien Ambassadeur du Bénin en Turquie – pour leurs précieuses contributions à l’édition de l’ouvrage : « Les Défis de Notre Génération ».

José Herbert Ahododé vous invite à commander votre exemplaire de son ouvrage et le diffuser autour de vous ! Le livre cache toujours un secret... Cliquez pour tweeter

Merci d’avoir lu cette présentation du livre et de son contexte général. Souhaitez-vous faire partie des lecteurs de l’ouvrage « Les Défis de Notre Génération » ? N’hésitez pas à m’envoyer un mail sur herbert@joseahodode.com ou un message WhatsApp : +229 66 44 01 00 pour réclamer votre livre.

Vous pouvez également commander votre exemplaire de l’ouvrage collectif : « L’entrepreneuriat axé sur le Développement Durable » publié au Burkina-Faso et disponible à Cotonou, Ouagadougou et Dakar.

N’oubliez pas de récupérer votre cadeau : téléchargez librement votre ebook : « L’audace d’Entreprendre : Une Jeunesse en Action » de José Herbert Ahodode avec la contribution spéciale d’une dizaine d’entrepreneurs du Bénin et au-delà…

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Oussama Ammar : Ce que j’ai appris en tant que business angel

Oussama Ammar est un entrepreneur et business angel franco-libanais, né le 25 septembre 1986 à Beyrouth (Liban). En 2013, il fonde l’incubateur d’entreprises The Family avec Alice Zagury et Nicolas Colin, qu’il quitte fin 2021 à la suite de soupçons pesant contre lui sur des charges d’abus de confiance, de faux et usage de faux. Il travaille désormais comme Consultant et investisseur spécialisé sur le Web 3.

Dans cet article, Oussama Ammar de @daedalium partage ce qu'il a appris en tant que business angel au cours de la dernière crise financière de 2008. Cliquez pour tweeter

Indice : la relation entre la valeur, le succès et l’argent n’existe pas vraiment. Il n’y a pas de justice transcendantale qui transforme les bonnes entreprises en bons investissements.

Cet article a été initialement publié sur le site daedalium et est écrit par Oussama Ammar.

La crise financière de 2008 a fait place à une période de croissance intense des startups. Comment un investisseur peut-il prospérer alors que nous entrons dans une autre période de crise et de renaissance ?

C’est en 2010 qu’un ami m’a dit que je devrais essayer l’investissement providentiel. En tant qu’entrepreneur, je ne m’avais jamais pensé en tant qu’investisseur potentiel, mais cela me semblait être une bonne idée. J’ai eu le sentiment que la Silicon Valley vivait un moment particulier à cette époque : Facebook n’avait pas encore fait son entrée en bourse, les loyers étaient encore raisonnables et il y avait partout une véritable attitude de solidarité. On avait l’impression que si l’on faisait du bien aux personnes avec lesquelles on était en contact, cela allait nous profiter, d’une manière ou d’une autre, quelque part.

Cela signifie que le paysage de l’investissement était très détendu, je n’ai jamais rien vu de tel depuis. Les investisseurs se décidaient en 30 minutes, envoyaient de l’argent avant que les papiers ne soient signés (ou même rédigés), les rapports étaient sporadiques, chaotiques, joyeux.

C’est pourquoi c’était un endroit idéal pour faire des erreurs et apprendre – parce que vous pouviez toujours gagner de l’argent en le faisant. Voici donc quelques leçons que j’ai tirées du fait d’être un mauvais business angel – et oui, je pense qu’elles me seront absolument utiles au fil de la crise actuelle, qu’il s’agisse de semaines, de mois ou même des années à venir.

Deal par deal, qu’ai-je appris ?

La première transaction – La diversification est plus importante que le montant.

Mon premier deal était avec un couple de français qui avait fait Stanford. Ils ont présenté le projet super bien, ils avaient vraiment l’air de savoir ce qu’ils faisaient. Je leur ai fait un chèque de 50.000 dollars.

À l’époque, on pouvait rencontrer assez facilement des gens, et j’ai fini par rencontrer un entrepreneur/investisseur super célèbre peu de temps après. Je lui ai parlé de l’affaire, et il a été surpris que je mette autant d’argent. Il m’a dit qu’il avait mis 10.000 dollars, et ça pour un type qui est milliardaire. Mais sa raison était simple : si ça marche, vos rendements sont si élevés que le montant que vous mettez n’a pas vraiment d’importance, alors mettez juste un montant raisonnable.

À retenir : Lorsque vous êtes parmi les premiers investisseurs, la startup va probablement mourir, car c’est ce que font les startups. Quand elles fonctionnent, c’est la vraie surprise. Diversifiez donc vos investissements : si vous avez 30 à 50 entreprises dans votre portefeuille, vous commencerez à vous sentir bien sur le long terme.

En France et en Europe, les gens n’ont généralement pas autant d’investissements. Nous avons une culture qui dit que c’est une question d’intelligence, pas de chance… Mais ce n’est pas vraiment le cas. Les startups sont un marché où la chance l’emporte généralement. Alors j’ai commencé à mettre des billets de 10.000 $, plus de gros billets.

La deuxième affaire : les meilleures équipes gagnent

J’étais très dévoué à l’époque, alors je passais des heures à analyser pourquoi les startups ne marchaient pas. Je pensais que si je pouvais comprendre pourquoi certaines startups ne marchaient pas, je serais capable de trouver celles qui marcheraient. Encore une fois, c’est une approche française super rationnelle, comme on vous l’apprend en école d’ingénieurs.

J’ai eu l’occasion d’investir dans une entreprise où j’ai fait exactement cela – j’ai cherché à comprendre pourquoi ça ne marcherait pas. J’ai écrit un long courriel de 17 pages aux fondateurs, expliquant pourquoi je n’allais pas investir. J’ai rencontré cette équipe un an plus tard lors d’une fête, et ils m’ont remercié parce qu’ils avaient utilisé cet e-mail pour créer leur feuille de route. Ils venaient de lever 100 millions de dollars.

À retenir : Le temps et les entrepreneurs sont tous deux des parties actives de l’équation. Nous ne réalisons pas à quel point l’impact du temps sur nous est important – la personne que vous serez dans 10 ans n’est pas celle que vous êtes aujourd’hui. Une entreprise, c’est la même chose, elle va changer, elle va prendre de bonnes et de mauvaises directions. Une entreprise qui a toutes les raisons de réussir aujourd’hui peut échouer, et vice versa. Le plus important est donc de trouver des entrepreneurs qui sont capables de faire une seule chose : changer la réalité en leur faveur au fil du temps. Les bonnes équipes gagnent vraiment, quelle que soit l’apparence du projet à l’heure actuelle.

La troisième affaire : il n’y a pas de lien entre être une bonne entreprise et être un bon investissement.

Ma leçon la plus douloureuse. J’ai vu une affaire passer sur Angel List pour quelques gars qui venaient de lancer leur application. C’était après la crise financière, ils avaient une vision de toutes ces limousines qui n’étaient pas utilisées, que les gens avaient de plus en plus besoin de taxis. Maintenant, ils étaient à la recherche de Business Angel dans un tour de table avec une évaluation assez faible. Je me suis dit qu’avec la façon dont les lobbies de taxi étaient, il n’y avait aucune chance que ça marche. Absolument la pire décision que j’ai jamais prise.

Parce qu’aujourd’hui, peu importe ce que j’aurais mis, mes actions Uber vaudraient des centaines de millions, voire des milliards. Il est rare de trouver un ticket de loterie gagnant ; c’est encore pire quand on le jette.

À retenir : C’est contre-intuitif – il n’y a aucune corrélation entre une bonne entreprise et un bon investissement. C’est exactement ce qui s’est passé avec Uber ; si vous avez investi pendant le tour de table de lancement, peu importe ce qui se passe avec Uber aujourd’hui, vous allez gagner beaucoup d’argent. Beaucoup de gens disent que WeWork ne vaut rien, mais même aujourd’hui, l’entreprise vaut environ 10 milliards de dollars. Alors bien sûr, les personnes qui ont investi à une évaluation de 30 milliards de dollars perdent ; mais si vous avez investi au stade de l’amorçage, vous aurez eu tellement de possibilités de vous retirer grâce à des tours secondaires et autres, que la probabilité que vous n’ayez pas gagné d’argent est pratiquement nulle.

Qu’est-ce que tout cela signifie ? La relation entre la valeur, le succès et l’argent n’existe pas vraiment. Même la question de l’équipe ne peut pas vraiment prédire le succès, car l’équipe peut aussi changer. Il n’existe pas de justice transcendantale qui transforme les bonnes entreprises en bons investissements. Le monde des startups est un monde de chaos !

Voilà en gros les grandes leçons de Oussama Ammar en tant que Business Angel. Qu’en pensez-vous ?

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La Démocratie à l’épreuve en Afrique – Pierre Jacquemot

Pierre Jacquemot, en collaboration avec la Fondation Jean Jaurès, a écrit l’ouvrage  » Afrique : la Démocratie à l’épreuve « . Il faut préciser qu’il a été ambassadeur de France (Kenya, Ghana, République démocratique du Congo), directeur du Développement au ministère français des Affaires étrangères, chef de mission de coopération (Burkina Faso, Cameroun). Il est actuellement président du Groupe initiatives (France), enseignant à Sciences Po-Paris, senior economic advisor à ESL-Gouv, expert associé à la Fondation Jean-Jaurès et membre du conseil scientifique de la Fondation Avril. Il est notamment l’auteur de L’Afrique des possibles, les défis de l’émergence (Karthala, 2016) ; Le dictionnaire encyclopédique du développement durable (Sciences Humaines, 2021) ; Souverainetés agricoles et alimentaires en Afrique : la reconquête (L’Harmattan, 2021).

Pierre Jacquemot, en collaboration avec la Fondation Jean Jaurès, a écrit un nouvel ouvrage intitulé : Afrique - la Démocratie à l'épreuve. Cliquez pour tweeter

Dans cet article, nous vous proposons d’en savoir plus sur le contenu de cet ouvrage.

L’Afrique vote massivement. On compte six cent trente présidentielles et législatives depuis 1990 sur le continent. Mais peut-on pour autant y considérer la démocratie comme acquise ? Les manipulations des scrutins restent fréquentes, les contestations des résultats sont suivies de tensions sociales, les mandats ne sont pas respectés. Mais aussi les gouvernances sont approximatives, les libertés fondamentales fragiles : c’est donc surtout la « démocratie substantielle » qui globalement fait défaut, hormis quelques expériences édifiantes.

À partir d’une synthèse de nombreux travaux et de sa propre expérience, l’ancien diplomate, aujourd’hui essayiste et universitaire Pierre Jacquemot éclaire trois décennies d’évolutions politiques, dressant le portrait d’une Afrique aux configurations contrastées et mise au défi de nouvelles dynamiques sociétales « hors les urnes » issues de la société civile. Certaines sont-elles annonciatrices d’autres manières de gouverner ? Voici la table des matières qui nous en dit plus sur le contenu de l’ouvrage.

Table des matières

Introduction

Aux urnes, l’Afrique !
Le vote a une histoire
Le temps des possibles (1960-1990)
Le temps de l’ouverture (1990-2010)
Le temps du bilan (2010-2020
Le retour des militaires ?

Les « anomalies » de la démocratie procédurale
Le paradoxe de l’incertitude
La gestion du cycle électoral
Le rôle de l’argent
À notre tour de manger !
Les commissions électorales, quelle indépendance ?
Les observations, quelle efficacité ?
Les contrôles parallèles, quelle pertinence ?
Voter en temps de pandémie

L’élection, un marché de dupes ?
Le vote, un marché imparfait ?
L’enregistrement, un rituel de mise au pas ?
Un vecteur de violence ?
Des votes ethniques ?
Les classes moyennes : quelle posture politique ?
Le vote diasporique : quel poids ?

La fatigue du vote
La validité contestable de la thèse de la transition
Le non-respect de la durée des mandats
L’addiction au pouvoir
L’autocrate et son piège
L’exubérance partisane
La possibilité d’alternance
Le « retour des rois »
La fatigue du vote
Quand le ventre est vide, l’urne sonne creux !
L’inclusion limitée des jeunes, mais croissante des femmes
Manger moins vite et moins seul !

Quatre configurations politiques
Une typologie basée sur six indicateurs synthétiques
Limites de l’exercice de la typologie

Une démocratie à (ré)inventer
L’affirmation de la société civile
Le balai du citoyen
L’interaction digitalisée
Le contrôle hors les urnes
De nouveaux modèles d’action
Vers une démocratie binaire ?

Conclusion

Vous pouvez télécharger librement cet ouvrage de Pierre Jacquemot en cliquant sur ce lien.

Après lecture, nous sommes intéressés par votre avis. Qu’en pensez-vous ? Dites-le nous en commentaires.

Ouvrage : L’Audace d’Entreprendre – Une jeunesse en Action

José Herbert Ahodode

L’ouvrage « L’Audace d’Entreprendre : Une jeunesse en Action » mène des réflexions sur les défis de l’entrepreneuriat dans le contexte africain et propose des approches réalistes pour y faire face. On y découvre également le parcours d’entrepreneurs de divers domaines – ce sont des exemples concrets et inspirants pour les jeunes. L’ouvrage est préfacé par Ibrahima Théo Lam, et Marcellin Gandonou est intervenu pour l’avant-propos.

Les entrepreneurs ayant contribué à cet ouvrage sont : Epiphane Senou, Adjaratou Lawani, Sessi Hounkanrin, Odile Gnonwin, Eulodie Hodonou, Caludia Togbe, Natacha Agbahoungba, Moustakimou Sadji, Riva Bonkoungou et Ada Bocoum.

L’Auteur, par ce canal, les remercie à nouveau pour le temps et les sacrifices.

Pour mieux s’enquérir du contenu de  » L’Audace d’Entreprendre – Une jeunesse en Action « , voici l’intégralité de la Préface. Plus bas, vous découvrirez les options de téléchargement.

PREFACE DE IBRAHIMA THEO LAM

En Afrique, dans pratiquement tous les pays, le chômage des jeunes est en hausse et les perspectives de réponses publiques semblent limitées. Dans ce beau continent, on note l’existence de multiples ressources minérales et des possibilités immenses de création de valeurs. Une population jeune, un marché potentiel à qui sait observer son environnement immédiat, des défis de développement à relever, une cartographie favorable à la création de nouveaux produits et services à haute valeur ajoutée…

Tous les ingrédients sont disponibles pour engager une réflexion soutenue en matière d’orientations et de choix stratégiques afin de promouvoir durablement un développement économique centré sur les identités culturelles du continent. Les dirigeants africains en parlent régulièrement sans pour autant développer des modèles économiques propres au contexte local du continent ni en fonction de l’abondance des matières premières. D’une manière générale, les politiques publiques des pays africains, en matière de promotion de l’entrepreneuriat, sont plutôt orientées dans des scénarios extravertis.

Au Bénin, les autorités actuelles ont engagé une démarche volontariste de rupture pour placer l’employabilité des jeunes au centre des priorités gouvernementales. Plusieurs initiatives sont en cours de réalisation pour assainir d’une part l’environnement des affaires et, dans le même ordre d’idées, accompagner des jeunes à devenir des champions nationaux. D’une manière générale, cette nouvelle orientation a permis d’enregistrer des résultats satisfaisants dans certains secteurs d’activité.

Cependant, malgré la multiplicité des actions déployées, le problème de l’employabilité des jeunes demeure toujours une réalité dans plusieurs communes béninoises. C’est dans ce contexte que l’auteur José Herbert AHODODE propose un condensé d’outils et de méthodes à travers un livret « l’Audace d’entreprendre » pour encourager les jeunes à compter d’abord sur eux-mêmes pour construire leur avenir. Dans cet ouvrage, monsieur AHODODE (i) établit un diagnostic objectif de l’employabilité des jeunes au Bénin, (ii) donne la parole à des jeunes africains et des experts de référence dont les parcours permettent d’inspirer d’autres jeunes à oser commencer, (iii) propose aux lecteurs la découverte des organismes étatiques béninois d’accompagnement des initiatives privées et (iv) propose des recommandations fortes au service du développement de l’entrepreneuriat des jeunes.

Devant la flagrante inadéquation entre le contenu des enseignements pédagogiques et les exigences des entreprises béninoises, il s’avère nécessaire de réfléchir à des apports pédagogiques permettant aux étudiants de mieux se familiariser avec les réels enjeux de l’entreprise et du marché de l’emploi en général. Selon l’auteur, c’est en ce sens qu’on peut trouver des solutions optimales pour aider les jeunes à être employables. Il estime également que l’entrepreneuriat est une source principale d’insertion pour répondre aux problèmes du chômage massif qui affecte la jeunesse africaine.

À tous les jeunes du continent africain,
Je voudrais vous faire part de l’honneur que j’ai en écrivant ces quelques lignes pour vous encourager à poursuivre vos efforts afin d’atteindre vos ambitions personnelles. Donnez-vous les moyens de vos objectifs. Trouver un stage ou un emploi, financer vos projets… ; c’est de votre responsabilité. N’attendez personne pour poser les briques de votre avenir. C’est à partir des petits commencements que vous arriverez à soulever des montagnes. Mettez en mouvement physiquement et mentalement vos capacités et chaque étape de vos actes s’imprimera dans votre mémoire. Cela semble trivial, mais cela fonctionne, selon mon expérience.

Bien qu’il ne soit pas la seule composante du paysage économique africain, l’entrepreneuriat constitué des petites initiatives a joué un rôle crucial au cours de cette dernière décennie, en absorbant une bonne partie de la population jeune en pleine croissance.
Avec les différents bouleversements techniques, la facilité de l’accès à l’information, la possibilité d’accéder à des contenus pédagogiques innovants…, une nouvelle ère s’ouvre pour vous. Prenez du recul et réfléchissez sur les comportements que vous devez développer ainsi que les qualités indispensables que vous devez disposer pour capter les opportunités d’affaires qui s’offrent à vous.

Pour aller plus loin, je vous invite à vous ouvrir aux initiatives locales des femmes et des jeunes du secteur informel qui se développent autour de vos localités. Intéressez-vous aux commerçants qui vous entourent, renseignez-vous sur les opportunités qui se créent.

Ibrahima Theo LAM
Entrepreneur, Citoyen du Monde engagé pour le développement des territoires africains.

Chers lecteurs, nous espérons que vous êtes davantage motivés à découvrir le contenu de cet ouvrage suite à la lecture de la Préface.

Toute l’équipe ayant travaillé sur cet ouvrage espère recevoir vos retours de lecture. N’hésitez donc pas à laisser des commentaires et de partager sur les réseaux sociaux.

Pour avoir cet ebook, nous vous proposons deux options :
1. Vous souhaitez accompagner l’Auteur à travers une modeste contribution (vous payez pour l’avoir), cliquez sur ce lien (ebook payant). Vous payez et recevez votre exemplaire de l’ebook.

2. Vous souhaitez accéder à la version libre de cet ouvrageCliquez sur ce lien. Il vous sera demandé de vous abonner pour le recevoir.

Dans tous les cas de figure, nous avons pensé à vous ! Après la lecture, tous les contributeurs souhaitent avoir vos avis. Quelles réflexions et idées vous inspire la lecture de cet ouvrage ? Dites-le nous en commentaires.

A bientôt sur le Blog de José Herbert.


José Herbert AHODODE : Agronome, Auteur, Podcaster

Chers lecteurs, bienvenus sur mon Blog. Si vous venez d’atterrir ici, attrapez une tasse de café ou un thé et préparez-vous à un voyage merveilleux au cœur de mon univers ! Je suis José Herbert Ahodode.

Ma plus grande fierté serait de vous voir aller au bout de vos initiatives et réaliser vos projets. Nous passons assez de temps et gaspillons trop d’énergies à ne pas se lancer dans l’inconnu pour réaliser nos ambitions…

Mais qui suis-je en réalité ?

Comme beaucoup de jeunes nés sur le continent africain et plus précisément dans mon Bénin natal, je suis convaincu que le Développement est une question qui nous concerne tous.

C’est pour cela que très vite, je me suis engagé au service communautaire ; ce qui a débouché sur des collaborations avec plusieurs structures et organisations au Bénin, en Afrique et au-delà. Je ne suis pas encore arrivé à destination puisque le chemin à parcourir pour y arriver est long… Ainsi, je continue d’apprendre et je suis ouvert aux futures collaborations !

A l’image du faucon pèlerin, je suis passionné de voyages d’apprentissages et de découvertes. Cela me permet de me forger au quotidien pour incarner le changement que je souhaite voir dans le Monde. Je reste convaincu qu’avant de changer son quartier, sa ville, son pays, son continent, le Monde, il faut d’abord se changer soi-même !

Ainsi, je suis Alumni de l’Initiative Germano-Africaine pour la jeunesse – African German Youth Initiative, de la Fondation allemande Friedrich Ebert Stiftung, du think tank panafricain GIAf – Groupe Initiative Afrique, du Centre Régional de Leadership YALI – Young African Leaders Initiative…

Mes engagements pour le leadership associatif et entrepreneurial des jeunes m’ont amené à collaborer avec diverses Organisations et think tank ancrés au cœur des défis de Développement du continent africain. En collaboration avec ces organisations, j’interviens donc dans l’élaboration, le déroulement de programmes incluant le renforcement de compétences entrepreneuriales et en leadership associatif des jeunes au Bénin, en Afrique, en Europe…

Je suis Auteur béninois, Agronome socio-économiste de formation. Spécialisé en Economie et Sociologie Rurales.

Au quotidien, à travers l’entreprise Crystal Agri Business, j’accompagne les organisations professionnelles agricoles et les entrepreneurs sur les enjeux de développement des filières et chaînes de valeur agricoles.

Je développe une expertise sur le conseil agricole ainsi que les processus d’accès inclusif au financement agricole. L’éducation et le partage étant mes valeurs premières, j’exerce en qualité de Consultant Formateur. Je continue de me former au quotidien car l’apprentissage « tout au long de la vie » est le cheminement ultime pour aller vers l’excellence.

Passionné des questions de développement socio-économique et de l’implication de la jeunesse, je reste convaincu que chacun de nous a une place à prendre dans ce Monde. C’est donc en découvrant nos atouts et en les mettant en avant qu’on ose réaliser ses ambitions !

Tout le meilleur que je vous souhaite est de trouver votre voie, de faire entendre votre voix et si vous le pouvez, de panser le Monde par la pensée et l’Action…

Sur mon site web, je partage mes expériences, mes réflexions, mes articles traitant de diverses thématiques d’enjeux majeurs pour le Développement socio-économique.

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Oui, je crois à la force des réseaux… Je vous accompagnerai à avoir des réponses à vos questionnements !

Connectons-nous pour construire ensemble le Monde d’aujourd’hui et celui de demain

Cordialement, José Herbert Ahodode.

José Herbert Ahodode

Ouvrage collectif : L’entrepreneuriat axé sur le développement durable

« L’entrepreneuriat axé sur le développement durable » est un ouvrage co-écrit par trois auteurs : Christian OWONA EYENGA, L. Miriame Bénédicte TRAORE et José Herbert AHODODE. Trois jeunes auteurs, passionnés des questions de développement, férus de l’écriture, ont entrepris d’écrire un ouvrage collectif sur l’entrepreneuriat des jeunes dans le contexte africain. Les jeunes auteurs se sont retrouvés pour la première fois, en 2019, à l’occasion de la résidence des alumni des programmes d’échanges et de volontariat pilotée par le programme AGYI (African German Youth Initiative) à Grand-Popo (Bénin).

Des diverses discussions sont ressorties des passions communes pour les thématiques en lien avec le développement durable. Les nouveaux amis ont nourri de fructueux échanges sur leurs ambitions communes et leurs passions partagées pour l’écriture. Et voilà la genèse de l’ouvrage, objet du présent article.

Avant d’aborder le contenu de l’ouvrage, il parait opportun de présenter, brièvement, les co-auteurs : (1) Christian Owona Eyenga est un jeune camerounais, auteur – écrivain – chercheur, titulaire d’un master en science politique, spécialisé en relations internationales et études stratégiques ; (2) L. Miriame Bénédicte Traore est une jeune burkinabé, écrivaine, juriste de formation, spécialisée en droit public ; (3) José Herbert Ahodode est un jeune béninois, auteur – écrivain – entrepreneur, titulaire d’un master en agronomie, spécialisé en économie et sociologie rurales, consultant formateur sur les chaines de valeur agricoles.

Les co-auteurs, aux constats, sont pluridisciplinaires et c’est justement la pluralité des compétences qui constitue la richesse du contenu de l’ouvrage. En effet, l’entrepreneuriat jeune en Afrique subsaharienne est devenu indispensable pour la prospérité du continent. De nombreux jeunes africains s’aventurent dans l’entrepreneuriat sans aucune maîtrise des techniques et méthodes de mise en œuvre d’un projet. C’est la raison pour laquelle on assiste sans cesse à l’échec de leurs activités. Cet ouvrage « L’entrepreneuriat axé sur le développement durable – Entrepreneuriat des jeunes : techniques et outils face aux enjeux de développement » est un guide pratique pour conseiller les futurs jeunes leaders dans cette belle aventure qu’est l’entrepreneuriat.

Le continent africain possède l’une des populations les plus jeunes de la planète. Celle-ci est estimée à environ 70% ; cette population est en partie basée dans sa région sub-saharienne dont la moyenne d’âge se trouve sous la barre des 30 ans. Ces jeunes hommes et femmes qui font face aux enjeux de développement se trouvent être des acteurs incontournables de l’émergence et du développement local dans les secteurs politique, économique, culturel, environnement durable, etc. Cependant, ceux-ci se heurtent à certains obstacles d’ordre conceptuel liés au système classique de leurs systèmes de formation ou d’enseignement (celui qui consiste à s’instruire et acquérir juste les connaissances classico-théoriques et donc l’objectif est de servir exclusivement dans le secteur public). Or le secteur public n’a jamais développé un État.

Aujourd’hui, il devient capital qu’il puisse s’arrimer et être en mesure de rivaliser avec les autres acteurs de la globalisation. C’est cet ensemble d’éléments qui illustrent à suffisance que cette jeunesse puisse se trouver en marge du développement.

Il devient donc impératif que la jeunesse s’oriente vers un entrepreneuriat « contractualisé » répondant à ses attentes et besoins immédiats avec des impacts visibles à court et à long-terme. Il faut aussi noter que de nombreuses organisations apportent déjà leur expertise, bien encore minime parce qu’elles visent une minorité prioritairement les « jeunes instruits » à travers des séminaires de formation, d’échanges ou de mentorat (Fonds d’innovation AGYI de la GIZ, le Programme d’entrepreneuriat Tony Elumelu).

Ces initiatives bien qu’étant louables, comportent un ensemble de lapsus à l’exemple d’absence réelle de véritable politique de suivi post formation des anciens apprenants ainsi que des subventions et des financements. En outre, les politiques d’aide et d’appuis aux formations de ces différentes organisations qui œuvrent dans le soutien de l’entrepreneuriat jeune dans la région sont trop sélectives et discriminatoires c’est-à-dire pas accessibles à tous les jeunes.

En effet, le continent africain est caractérisé par un environnement économique peu favorable à la production, à l’éclosion de l’initiative privée et à l’émergence des pôles régionaux de développement, d’une déficience des normes et structures sociales, d’un faible niveau de culture politique des acteurs, d’une gouvernance qui se cherche indéfiniment, d’un analphabétisme en matière d’écologie, d’une détérioration des valeurs culturelles engendrant une progressive perte de repères identitaires et d’une technologie quasi-inexistante. Aussi, les populations aspirent-elles à des Etats acteurs et véritables facilitateurs du développement économique, un secteur privé dynamique, entreprenant et innovateur, une économie prospère et compétitive, l’émergence de pôles régionaux de développement viables.

C’est au regard des grands défis de développement, de la connaissance du vécu des populations, que les trois jeunes Auteurs provenant du Bénin, du Burkina-Faso et du Cameroun ont pris l’option de s’engager dans une réflexion collective. Il s’agit de jeter un regard analytique sur les principaux enjeux de développement du continent mère, l’Afrique.

C’est à l’œuvre et beaucoup d’initiatives à travers le continent permettent de voir une jeunesse en pleine mutation, consciente des enjeux et défis du développement et déterminée à s’engager. Puisse cet ouvrage apporter sa petite pierre à la construction d’une dynamique en cours, celle du développement.

 

Par ailleurs, l’un des objectifs de l’ouvrage est d’éveiller la conscience de la jeunesse, en apportant des éclaircissements sur les notions d’entrepreneuriat, de leadership et sur comment avoir des financements pour démarrer des projets.

Beaucoup de jeunes suivent des formations théoriques sur l’entrepreneuriat où on leur répète les mêmes choses : entreprendre c’est prendre des risques, c’est identifier un problème à résoudre, etc.

Mais en pratique, les jeunes ressortent de ces formations sans n’avoir presque rien assimilé. Ils sont donc nombreux, ces jeunes, qui entreprennent juste parce qu’ils sont au chômage et dès l’apparition des difficultés, ces derniers abandonnent.

L’entrepreneuriat est un domaine plus complexe que ce qui est enseigné. Quand on parle d’entrepreneuriat, beaucoup voient le résultat et non le processus ; pourtant le processus est long et douloureux.

Dans notre marche vers la création d’une entreprise, beaucoup d’organismes sont prêts à nous accompagner financièrement tels que la GIZ, USAID, UBA et bien d’autres.

Il incombe alors à chacun de connaitre ces organismes et les mesures dans lesquelles ils octroient les financements. Il n’est pas aisé d’obtenir un financement pour un projet et les organismes non plus ne peuvent se permettre de financer n’importe quel projet. A cet effet, faut-il le rappeler, au 21ème siècle, les entreprises doivent avoir un but particulier qui réponde au contexte d’améliorer les conditions de vie de la communauté.

Particulièrement, dans le contexte africain, l’entrepreneuriat doit répondre à certains critères. Les Objectifs du Développement Durables (ODD) édictés par l’ONU et les aspirations de l’agenda 2063 de l’Union Africaine (UA) cadrent bien avec les buts que nos entreprises doivent viser. Dans cet ouvrage, il a été tout aussi question des ODD qui demeurent encore une obscurité pour beaucoup de jeunes en Afrique et qui, pourtant sont impératifs pour un jeune entrepreneur.

Cet essai analytique vise principalement à donner des réponses concrètes aux jeunes du continent et d’ailleurs mais prioritairement aux jeunes qui aimeraient s’engager dans l’entrepreneuriat mais qui ne maîtrisent pas les jeux et enjeux de conception d’un projet. Le but étant qu’ils puissent être aptes à faire face aux différents enjeux socio-politiques, économiques, environnementaux… auxquels ils sont confrontés dans leur milieu.

Il faut relever ici, qu’avant de parler d’entrepreneuriat ou de réalisation d’un projet, l’acteur ou le porteur d’idée innovante devrait se rassurer de remplir et répondre à un certain nombre de critères et de conditions. Les critères sont liés aux enjeux de développement global (agenda 2030 et agenda 2063). Tout projet d’innovation doit d’abord être en mesure de résoudre au moins deux à plusieurs problèmes palpables des objectifs de développement durable et des aspirations « africaines ».

Dans la logique des conditions que doit remplir l’acteur de l’innovation, il faut qu’il développe certaines capacités (dont le leadership) qui l’aideront à concevoir (monter le projet) et à convaincre les autres acteurs indispensables à son projet de le suivre dans la mise en œuvre et le suivi de son initiative (financement). On peut donc comprendre que la création d’une entreprise nécessite un ensemble de techniques et de méthodes utiles à éprouver.

Pour faciliter la compréhension de la réalisation effective d’une idée entrepreneuriale, il faut faire appel à un ensemble de questionnements auxquels ce manuscrit se porte garant de répondre et d’apporter des approches réalistes : primo, comment amener les jeunes futurs entrepreneurs à comprendre les jeux et enjeux des objectifs de développement durable pour que ces derniers puissent participer au développement local de façon efficiente et efficace ?

Secundo, quelles sont les qualités qu’ils doivent cultiver afin d’être plus compétitifs et rentables non seulement à court terme mais aussi à long-terme ?

Après, comment doivent-ils faire pour élaborer et réaliser un projet viable ? Enfin, quels sont les conditions et critères à remplir pour solliciter un financement de la part d’un potentiel investisseur ?

Tout au long de l’argumentaire construit dans cet ouvrage, il a donc été question, premièrement de présenter et réexpliquer les ODD et l’agenda 2063 de l’Union Africaine pour mieux faire comprendre le but de ces politiques publiques aux jeunes. Deuxièmement, il s’agit d’amener le jeune entrepreneur à développer et à cultiver certaines aptitudes et atouts de sorte qu’il puisse avoir les outils de management des ressources humaines en toute circonstance.

Troisièmement, cet écrit apporte un ensemble de techniques et d’outils de base indispensables à tout jeune pour concevoir, mettre en œuvre et réaliser un projet.

Enfin, l’un des problèmes majeurs ou freins à la viabilité des projets de jeunesse est, et demeure, le financement ; cet essai, dans une moindre mesure, apporte quelques éléments de réponse aux entrepreneurs sur la conduite à tenir pour bénéficier d’une aide financière en expliquant les procédures de soumissions de projets à certains partenaires.

Voilà le contenu de l’ouvrage ainsi largement présenté… Il vous est, dès maintenant, loisible d’acquérir votre exemplaire de cet ouvrage en contactant, via WhatsApp, les numéros communiqués plus bas. Nous ferons le nécessaire pour vous faire livrer à Ouagadougou, Cotonou, Dakar et dans d’autres villes africaines en fonction de nos possibilités. 

Si ce n’est pour vous, achetez cet ouvrage pour un jeune frère ou une jeune sœur à l’autre bout du continent africain !

A toutes fins utiles, pour mettre des visages sur les noms des co-auteurs du présent ouvrage, ainsi que dans la perspective des prises de contact pour de prochaines collaborations, voici leurs photos et contacts.

Christian OWONA EYENGA

+221 77 716 08 53

José Herbert AHODODE

+32 465 98 11 24

Si vous êtes au Bénin, ou partout dans le Monde, vous pouvez commander votre exemplaire de l’ouvrage chez Bookconekt et vous faire livrer.

Comme dit plus haut, n’hésitez pas à contacter les co-auteurs pour des collaborations et des synergies d’actions au profit de la jeunesse africaine.

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Atelier virtuel de restitution de la Conférence internationale Countdown 2030, 2063 and Beyond à Cotonou – Bénin

En décembre 2019, plus de cent (100) jeunes venus de quatre continents se sont réunis à Cologne en Allemagne pendant cinq jours afin de discuter de leurs priorités en ce qui concerne les Agendas 2030 et 2063. Sous l’impulsion de Bridge-It, une ONG allemande, soutenue par l’Initiative Germano-Africaine pour la Jeunesse (AGYI) de la GIZ, cette conférence dénommée « Countdown 2030, 2063 & Beyond » a été organisée par les jeunes et pour les jeunes, avec l’encadrement d’une équipe sénior.

L’Initiative Germano-Africaine pour la Jeunesse (AGYI) est une initiative multilatérale du gouvernement allemand et de la Commission de l’Union africaine visant à renforcer les échanges et la mobilité entre les pays africains et l’Allemagne dans le contexte de l’éducation pour le développement durable. Lors de cette conférence, les jeunes ont croisé leurs perspectives sur les deux agendas et ont fait part de leurs aspirations. Les travaux en atelier ont aussi permis de faire le point des actions dans le monde pour l’atteinte de ces deux agendas ainsi que les astuces pour amener les gouvernants à respecter leurs engagements surtout en ce qui concerne le développement durable et l’éducation.

Forte de cette expérience, l’équipe francophone d’organisation du Countdown 2030 (quatre Béninois, une Burkinabé et un Camerounais), le Réseau AGYI Bénin, le RAVIES Bénin, avec l’appui de la GIZ-AGYI ont décidé d’organiser un Atelier de restitution des travaux de la conférence aux Alumni résidant au Bénin ainsi qu’aux organisations de la société civile travaillant dans le domaine des échanges de jeunes et le volontariat.
Prévu pour se dérouler de façon physique, l’atelier a été réalisé sous un format virtuel à cause de la situation sanitaire mondiale due au COVID-19 et le respect des mesures de de sécurité et d’hygiène prises par le gouvernement béninois.

L’atelier a réuni 25 acteurs de la société civile béninoise venant de toute l’étendue du territoire national, et intervenant dans le domaine des échange de jeunes et de volontariat. Cet atelier visait à faire la restitution de la conférence Countdown 2030, discuter des opportunités qu’offrent les recommandations de la conférence aux alumni et développer une feuille de route d’activités à mener au Bénin.

Le présent article fait la synthèse du rapport de l’atelier de restitution et fait le point de son déroulement.

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José Herbert Ahodode
Les Défis de Notre Génération : Entretien sur EDILIVRE

Chers lecteurs, dans cet article, il est présenté le contexte de rédaction de mon premier Ouvrage : « Les Défis de Notre Génération : Appel à la Jeunesse pour l’Action ». Le premier éditeur Edilivre m’avait accordé un entretien également disponible sur ce lien. Une version rééditée est en cours de préparation et sera disponible prochainement en versions papier et numérique.

Dans cette tribune, je vous propose de redécouvrir les fondamentaux de l’ouvrage « Les Défis de Notre Génération : Appel à la Jeunesse pour l'Action » ! Cliquez pour tweeter

Edilivre : Présentez-nous votre ouvrage – Les Défis Notre Génération.

José : Dans un contexte de délitement des valeurs morales et de non implication des jeunes dans les politiques publiques et leur non préparation à la gouvernance, la jeunesse se trouve confrontée à un certain nombre d’écueils qui la freinent dans sa quête permanente du succès. Cet ouvrage ne réclame pas être une panacée à nos maux mais je nourris la noble ambition de jouer ma partition en apportant ma petite pierre à l’édification d’une jeunesse en plein essor dans un monde en pleine mutation. Avec cinq chapitres dans un style accessible mais relevé par endroits, dans cet essai, il a été abordé des questions diverses et des réflexions sur les enjeux cruciaux de développement du Bénin, de l’Afrique et du Monde.

Pourquoi avoir écrit cet ouvrage ?

J’ai écrit cet essai pour transcrire des réflexions construites sur plusieurs années. Que nous soyons en Guadeloupe, en Amérique du Nord, en Europe, en Afrique ou ailleurs dans le Monde, les jeunes devraient s’interroger et s’impliquer dans le développement de leurs territoires respectifs. Cela nous interpelle aussi à faire « Unité », même si nos réalités Nord-Sud sont différentes, le développement plus harmonieux de nos pays demeure une préoccupation constante pour une jeunesse de plus en plus diplômée, mais dont les perspectives économiques et sociales restent très incertaines. Les défis qui s’imposent à la jeunesse sont énormes et c’est justement pour cette raison que nous devons nous y atteler car je reste convaincu que la jeunesse hérite d’une mission de vie qu’il faut oser découvrir et accomplir. Les situations et changements que nous devons opérer avec l’implication effective et la participation active des jeunes ont constitué le grand format de cet ouvrage. En même temps, c’est un appel à la jeunesse pour l’Action, à sortir de l’inaction ambiante, à s’impliquer pour des causes de développement, pour le bien de tous.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

Cet essai sur la Jeunesse, comme son titre l’indique, est prioritairement destiné à la jeunesse de mon pays, de l’Afrique et du Monde. Mais au-delà de l’aspect « âge » qui détermine notre appartenance à la tranche « Jeune », la jeunesse est avant tout un état d’esprit. Cet ouvrage est donc destiné à tout acteur et futur potentiel acteur de développement de nos communautés.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Le message de cet ouvrage est simple : « s’unir davantage pour obvier aux maux dont souffrent les populations, développer plus d’engagement social au service de la communauté et s’impliquer davantage dans la construction des nations afin de devenir acteurs de développement et non de demeurer spectateurs ».

Où puisez-vous votre inspiration ?

Pour parvenir à cet ouvrage, j’ai beaucoup lu pour mieux comprendre les enjeux de notre temps. Je me suis lancé aussi dans diverses discussions sur des fora avec les jeunes sur les réseaux sociaux, j’ai participé à plusieurs séminaires et conférences. Donc mon inspiration provient de nombreuses rencontres, des désidératas de la jeunesse ainsi que de l’observation de divers secteurs de la société. Je me suis parfois beaucoup plongé dans des travaux des groupes de réflexions sur les enjeux de développement du Bénin, de l’Afrique. Etant acteur de la société civile dans mon pays, des échanges avec divers autres acteurs sortent des idées qui mûrissent par un prolongement de la réflexion et en fin de compte, nous avons cet essai, mon premier. Et là encore, pleins de sujets de développement restent à traiter !

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Je l’ai dit lors de mon intervention à la 4ème Conférence du Groupe Initiative Afrique devant des dirigeants africains et divers partenaires au développement : « La jeunesse n’est pas une tranche d’âge, c’est un état d’esprit ». Alors, tous autant que nous sommes, nous sommes de potentiels lecteurs de cet ouvrage. Je nous invite donc à l’acquérir, le lire et le partager suffisamment dans nos réseaux respectifs. Avant de fermer ses pages, rassurons-nous que l’ouvrage trouvera un autre lecteur par nos soins. Faisons cet exercice de le transmettre à lire par un autre jeune. Et, surtout, si ces écrits ont pu nous inspirer des enseignements, mettons-les en application car « Apprendre et ne pas faire, ce n’est pas apprendre. Savoir et ne pas faire, ce n’est pas savoir ». Merci, je reste disponible pour des collaborations constructives !

Pour en savoir plus, vous pouvez également lire la Préface de Mélina Seymour, Auteure, Coach de jeunes leaders.

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