L’Audace d’Entreprendre – Contribution de Sessi Hounkanrin
L’ouvrage » L’Audace d’Entreprendre : Une jeunesse en Action » mène des réflexions sur les défis de l’entrepreneuriat dans le contexte africain et propose des approches réalistes pour y faire face. On y découvre également le parcours d’entrepreneurs de divers domaines – ce sont des exemples concrets et inspirants pour les jeunes. L’ouvrage est préfacé par Ibrahima Théo Lam, et Marcellin Gandonou est intervenu pour l’avant-propos.
Les entrepreneurs ayant contribué à cet ouvrage sont : Epiphane Senou, Adjaratou Lawani, Sessi Hounkanrin, Odile Gnonwin, Eulodie Hodonou, Caludia Togbe, Natacha Agbahoungba, Moustakimou Sadji, Riva Bonkoungou et Ada Bocoum. L’Auteur, par ce canal, les remercie à nouveau pour le temps et les sacrifices.
A travers cette tribune, nous partageons avec vous la contribution de Sessi Hounkanrin (@SessiCoach). Share on XChers lecteurs, chers jeunes entrepreneurs et futurs entrepreneurs, c’est un réel plaisir pour moi de partager mon expérience avec vous à travers cette tribune. Je n’ai pas hésité, un seul instant, à répondre favorablement à l’invitation de José Herbert Ahodode dans le cadre de cet ouvrage. Je suis Sessi Hounkanrin, Coach-mentor, auteure et conférencière, originaire du Bénin, basée au Canada… Avec Generation Coaching, j’accompagne les coachs et les leaders francophones qui veulent déployer leurs talents pour maximiser leur impact sur la scène internationale.
Quand je m’interroge sur les grands défis de l’entrepreneuriat, une phrase unique me revient : « A grand potentiel, grands défis ! »
L’Afrique compte aujourd’hui 420 millions de jeunes âgés de 15 à 35 ans.
D’ici 2050, le chiffre devrait presque doubler pour atteindre 830 millions.
Nous savons tous que le continent africain regorge de ressources, de talents, de génie, de richesses naturelles de toutes sortes (or, diamant, pétrole, uranium, phosphore, charbon, cacao, coton, manganèse, coltan…) qui sont convoitées, et même exploitées par de nombreux pays du monde, des multinationales européennes, américaines et autres. Et malgré cela, nous avons encore bien du mal à les considérer nous-mêmes et à y accorder la valeur méritée en travaillant pour les valoriser nous-mêmes. Pourtant, le continent africain est un terrain fertile de créativité, d’innovation et d’opportunités. Il suffit juste d’observer le secteur informel pour constater à quel point l’adaptabilité, l’inventivité, l’ingéniosité, la résilience sont ancrés dans le quotidien et les réalités du continent. Toutes ces qualités sont importantes pour un jeune entrepreneur. En bref, le potentiel entrepreneurial de la jeunesse africaine est immense et, bien évidemment, de ce fait, il comporte de nombreux défis.
Avant même de parler des défis économiques, sociaux et politiques, le premier grand défi qu’il me semble indispensable de mentionner est celui de la conscientisation de la jeunesse (de l’éveil ou encore du réveil des consciences). Rappelons qu’il n’y a pas de changement possible sans prise de conscience.
Pour que l’entrepreneuriat se déploie dans toute sa splendeur, la jeunesse africaine doit changer de paradigmes et constater que : l’herbe n’est peut-être pas toujours plus verte chez le voisin (en l’occurrence les pays occidentaux) : elle doit d’abord et avant tout prendre conscience de la richesse et de la valeur de son propre capital humain, de l’immensité de son potentiel entrepreneurial. Le plus grand potentiel de l’Afrique, ce sont ses ressources humaines. Ses hommes, ses femmes, ses jeunes, car ce sont elles qui ont le pouvoir de transformer le continent. La jeunesse africaine doit apprendre à mieux se connaître, se découvrir et à se poser les bonnes questions… Des questions qui bousculent, des questions qui stimulent la réflexion et la créativité.
Dans ce contexte, quelques réflexions s’imposent à nous tous. Comment le continent le plus jeune du globe, le plus riche en ressources naturelles peut être encore considéré aujourd’hui comme le continent le plus pauvre au monde ? Quelles sont les pistes de solutions concrètes que peuvent porter (apporter) les jeunes ? Comment chaque jeune à son niveau peut-il contribuer au déploiement du potentiel entrepreneurial en Afrique, et ce, en commençant par des actions simples ? Comment peut-on mieux reconnaître, promouvoir et valoriser des modèles de réussite africains ? Comment accompagner plus efficacement la jeunesse dans la mise en place et la réussite de ses projets entrepreneuriaux ?
Qu’est qui fait, pour prendre l’exemple du Bénin que plusieurs initiatives publiques comme l’ANPE – Agence Nationale pour l’Emploi, le Business Promotion Center et d’autres mécanismes d’appui à l’entrepreneuriat des jeunes donnent des résultats mitigés ?
Des réponses réfléchies à ces questionnements nous aideraient grandement !
Le deuxième défi se situe au niveau de la valorisation du patrimoine africain
Il est essentiel que les jeunes s’approprient ou se réapproprient leur patrimoine (spirituel, éducationnel, culturel, social, géographique…) pour pouvoir le valoriser. Ainsi, ils seront fiers de le promouvoir au-delà même des frontières africaines. En empruntant celui des autres, le risque d’égarement est grand. Cela doit commencer par la valorisation de leurs propres richesses intérieures (c’est-à-dire leurs qualités intrinsèques, leurs forces, leurs talents).
Par ailleurs, la confiance, l’estime, la persévérance doivent être enseignées aux jeunes en permanence. Pour valoriser son patrimoine, la jeunesse africaine doit savoir faire des choix simples mais conscients et consistants : comme arrêter de chercher à l’extérieur ce qu’elle peut trouver à l’intérieur, en choisissant par exemple d’acheter et de consommer le poulet local, plutôt que le poulet importé. Ou choisir d’encourager et de promouvoir les entreprises qui transforment les matières premières en Afrique. La consommation locale devrait cesser d’être un slogan pour devenir l’exutoire qui valorise le travail des producteurs, des artisans locaux afin que ces derniers puissent vivre de leur travail quotidien. Les femmes et la diaspora africaine ont également un énorme rôle à jouer dans le déploiement entrepreneurial des jeunes africains et la valorisation du patrimoine.
Le troisième défi se situe au niveau de l’éducation et la formation
C’est le défi qui est le plus souvent cité dans le domaine de l’entrepreneuriat. Pour preuve, la priorité de l’Afrique est d’investir en premier lieu dans son capital humain. Malgré des avancées considérables, il y a encore beaucoup à faire à ce niveau. Quel qu’en soit la forme : formation, coaching, conseil, mentorat, la jeunesse a besoin de bénéficier de ressources, d’outils et d’accompagnements de qualité pour s’élever face aux enjeux. Une jeunesse consciente, fière de son patrimoine, formée et outillée peut littéralement contribuer au développement global du continent africain.
En réalité, il y a beaucoup d’investisseurs privés qui pourraient investir des capitaux dans l’éducation et la formation à l’entrepreneuriat de la jeunesse africaine, dans le développement d’entreprises innovantes.
Comme dit plus haut, je vis au Canada et ici, en Amérique du Nord, des initiatives comme « Les Dragons » (émission TV) permettent à des jeunes entreprises de pouvoir bénéficier non seulement d’investissements privés mais aussi d’accompagnement de mentors d’expériences en échange de parts (en % ) de leur capital d’entreprise. J’invite la jeunesse africaine à s’inspirer de ce genre de concept et à l’adapter au contexte africain. Car même s’il est possible de démarrer avec peu, l’accès aux financements est un enjeu majeur, surtout dans les secteurs industriels.
En réalité, les initiatives encourageant la responsabilité, la proactivité des jeunes plutôt que la passivité doivent être encouragées. Encore une fois, il y a tant de talents en Afrique qui restent sous-exploités. Il y a une véritable mine d’or sous nos pieds. Nous faisons face à une urgence d’agir car les actions parlent toujours bien plus fort que les paroles !
Le quatrième défi se situe au niveau de l’attention
La jeunesse africaine, comme celle du monde entier, est constamment sollicitée par des flux d’informations qui viennent de tous horizons, de toutes parts ; il est donc essentiel que les jeunes restent attentifs et concentrés sur leurs objectifs au risque de se disperser, de s’éparpiller et de ne jamais concrétiser leurs initiatives entrepreneuriales.
Pour exemple, le patron de Google partageait récemment une statistique intéressante : chaque 2 jours, nous recevons 5 fois plus d’informations sur la planète que de l’année 0 à l’année 2003 réunis. Impressionnant n’est-ce pas !
En considérant cela, il est donc capital que vos objectifs soient toujours plus grands que vos distractions. Vous devez donner plus d’importance à vos aspirations. Gardez le focus est donc un important défi pour réussir son projet entrepreneurial. Aujourd’hui, d’excellentes initiatives qui contribuent à la conscientisation, à la valorisation, à l’éducation et au maintien de l’attention des jeunes ont vu le jour…
Des initiatives comme Investir au pays de Philippe Simo, la Fondation Senakpon de Marcellin Gandonou, le mouvement Afrique Consciente de Gilles Atayi, Anansi de Stéphane Coridon, Entreprendre à Zéro Franc de Samuel Mathey ou encore African Shapers de Patrick Ndungidi pour ne citer que celles-là. Ces initiatives valorisent les histoires de réussite africaine et c’est un nouveau paradigme qui est en train de s’installer dans nos communautés. Des femmes influentes comme Edith Brou de AFRICA Contents Group, Paola Audrey ont un rayonnement dans tout le continent africain et même au delà. Au Canada, des femmes comme Dorothy Rhau, Fondatrice de Audace au Féminin et du Salon International De La Femme Noire (SIFN) ou encore Adetola Fagbemi et Bibiane Manda, co-fondatrices du Réseau des afro-entrepreneurs du Canada, ou encore en Belgique, Sheila Mukasa, fondatrice de Be Community font également une réelle différence dans le monde de l’entrepreneuriat de la diaspora africaine.
En fait, pour citer Darietou Gaye, directrice de la stratégie et des opérations de la Banque mondiale pour l’Afrique, il y a une réalité dont on parle très peu : c’est que l’Afrique est la seule région au monde où plus de femmes que d’hommes choisissent la voie de l’entrepreneuriat.
Et à grands défis, grandes responsabilités !
« Tu ne dois pas éviter le bruit du tam-tam quand c’est toi qui l’as invité ». Proverbe Africain.
On ne peut parler de développement sans parler de responsabilité, de responsabilisation. La responsabilité des échecs n’appartient pas et ne peut être attribué à un seul groupe de personnes. Nous avons tous la responsabilité de ce qui nous arrive. Rien ne sert de pointer du doigt qui que ce soit à part nous-mêmes. Je crois que chacun d’entre nous, jeune ou moins jeune devons cesser d’accuser l’autre, quelle que soit sa fonction et son statut, prendre nos responsabilités et aller de l’avant. Il est important que chacun soit conscient de la responsabilité de ses actions et de ses inactions.
Ce que nous faisons, et ce que nous ne faisons pas, a un impact sur notre communauté. Blâmer, se plaindre, critiquer, nier ou rejeter constamment la responsabilité sur l’autre sont des comportements contre-productifs qui nous empêchent d’avancer et de progresser. Plutôt que de chercher qui est responsable des échecs, qui ne l’est pas, il vaut mieux se concentrer sur les pistes d’avenir, les solutions concrètes et les contributions que chacun peut apporter à son niveau. Car nos échecs peuvent devenir nos tremplins si nous apprenons d’eux.
Si la situation actuelle ne nous donne pas satisfaction, nous avons la responsabilité et le devoir d’agir par nous-mêmes pour changer la donne. Car l’Afrique est le continent du futur et le futur se construit au présent !
Il faut avouer que malgré les contraintes rencontrées par les entrepreneurs, dans le contexte béninois, des efforts non négligeables sont fournis par les différentes autorités en charge des questions d’employabilité des jeunes. Il est donc légitime de se poser des questions pour savoir pourquoi, malgré les dynamiques engagées et les montants investis pour booster l’entrepreneuriat, les situations actuelles vécues par les jeunes entrepreneurs n’inspirent guère !
Originaire du Bénin, née en Europe, vivant en Amérique du Nord, j’ai eu la chance d’avoir un parcours marqué par la diversité (géographique, culturelle et disciplinaire). C’est vrai que je ne suis certainement pas la mieux placée pour parler des initiatives d’appui à l’entrepreneuriat en Afrique et spécifiquement au Bénin, car je vis au Canada depuis maintenant 12 ans. Cependant je porte un regard optimiste car je crois beaucoup à l’entrepreneuriat africain. Je suis toujours fascinée de voir à quel point l’Afrique se démarque en matière de créativité et d’innovation.
Ce qui est indéniable, quel que soit le continent, c’est que l’entrepreneuriat des jeunes est un véritable levier et un moteur considérable pour le développement durable du continent africain. C’est également une opportunité et une alternative pertinente au chômage des jeunes, car l’entrepreneuriat est créateur de valeur, créateur de richesses.
En Europe, comme en Amérique du Nord, il y a de nombreuses façons d’obtenir un soutien pour développer un projet entrepreneurial. J’ai déjà eu l’opportunité d’obtenir à plusieurs reprises des récompenses : un prix de la Fondation Cetelem, Éduquer pour Entreprendre en France et des bourses entrepreneuriales de l’OFQJ (Office franco-québecois pour la jeunesse) qui m’ont aidé dans mes débuts dans l’entrepreneuriat. Cela m’a énormément encouragé à persévérer. J’ai eu même la chance d’obtenir en 2008 le soutien d’un mécène pour mon projet entrepreneurial dans le domaine du coaching. Enfin, j’ai également beaucoup investi sur fonds propres et je continue de le faire pour mon développement et ma formation continue.
Ici, au Canada, les jeunes sont fortement encouragés à entreprendre et ont beaucoup de ressources – qu’elles soient publiques ou privées (conseils, soutiens, subventions, etc.) vers lesquelles ils peuvent se tourner dès le début ou dans la phase de développement de leur aventure entrepreneuriale (par exemple les Carrefours Jeunesse Emploi, les subventions gouvernementales, les fondations privées, le Crowfunding, etc.). L’accès aux financements est un enjeu en Afrique mais je pense qu’une des pistes de solutions serait d’impliquer encore plus le secteur privé.
José Herbert Ahodode développe bien dans cet ouvrage une approche intéressante qui mette le secteur privé au cœur de la formation pour pallier aux questions d’inadéquation entre formations et réalités du marché du travail. Le principe prôné est : « j’investis, je forme les gens dont j’ai besoin ou dont a besoin le secteur d’activité en question ». C’est une approche que peuvent accompagner les acteurs publics aussi – ainsi que divers philanthropes.
Mais une interrogation demeure tout de même ! Existe-t-il un secret de réussite en entrepreneuriat ? Je crois que le seul véritable secret (et en réalité ça n’en est pas un), c’est le travail. Sans travail, il est difficile de réussir, et si réussite il y a, elle ne sera pas durable. Au travail, on doit ajouter la répétition et la constance. Pour réussir, comme le répète souvent un de mes mentors, il vaut mieux faire une chose 1000 fois, que faire 1000 choses une fois.
Cette assertion est davantage vérifiée dans le monde des affaires et en matière de réussite car la plupart des gens ne voient que la partie visible de l’iceberg : le résultat, la victoire, la célébration. Mais ils oublient souvent tout ce par quoi l’entrepreneur a dû passer pour réussir : les sacrifices, les moments de doute, de peur, de confusion, de démotivation, de découragement, de déception. C’est la partie non-visible de l’iceberg qui est beaucoup plus importante que celle que l’on voit.
J’aime cette définition de la réussite. La réussite, c’est une série de bonnes pensées, de bonnes décisions et de bonnes actions appliqués sur la durée.
Pour ma part, je l’évalue à 3 niveaux, mon degré de contribution, mon degré d’accomplissement et mon degré d’épanouissement.
Sur une échelle de 1 à 10, à quel point je sens que je contribue ?
Sur une échelle de 1 à 10, à quel point je sens que j’accomplis ce que j’ai à accomplir ?
Sur une échelle de 1 à 10, à quel point je me sens épanouie ?
La réussite, quelle qu’en soit la définition qu’on lui en donne, repose sur des attitudes et principes de base. Mais avant de vous donner quelques principes, pour moi, qu’est-ce que réussir ? En effet, Réussir, c’est une conséquence d’un état d’être et d’une capacité à penser, agir, communiquer différemment. Réussir, c’est s’épanouir, s’accomplir… pleinement dans tous les sphères de sa vie. Réussir, c’est cheminé vers la réalisation de notre potentiel le plus élevé et contribuer, à sa façon au bien-être et à l’épanouissement des autres.
Comme dit plus haut, je vous partage quelques principes de bases de la réussite…
Les entrepreneurs qui réussissent :
- Sont des personnes qui se connaissent et travaillent sur eux-mêmes en permanence pour faire des choix conscients en accord avec qui ils sont vraiment. Ils savent que leur réussite repose sur un mindset (état d’esprit) gagnant qu’ils devront renforcer tout au long de leur parcours. D’ailleurs, ils savent miser sur leurs forces et leurs talents parce qu’ils se connaissent.
- Sont des éternels apprenants : ils restent toujours curieux, à l’écoute et apprennent sans cesse, notamment des meilleurs de leur domaine. Ils posent et se posent de bonnes questions et, par conséquent, obtiennent de bonnes réponses.
- Croient fortement en leur potentiel de réussite. Malgré les obstacles et les épreuves, ils ont une foi inébranlable au fait qu’ils réussiront leur projet entrepreneurial. Ils savent que l’échec n’est pas le contraire de la réussite, que le contraire de la réussite, c’est l’abandon. Ils font donc preuve de persévérance, de courage, de détermination et de résilience.
- Sont conscients qu’ils ne peuvent réussir seuls. Ils font partie de réseaux, de communautés, de cercles d’influence. Ils sont à l’écoute des besoins des autres et surtout les aident également à réussir. Ils savent aussi être heureux de la réussite des autres (très important).
- Savent que : avant d’apprendre à courir, il faut apprendre à marcher. Il n’y a pas d’ascenseur pour la réussite, il faut prendre l’escalier. On peut donc voir grand, en commençant petit.
- Suivent leur intuition et les messages qu’ils reçoivent et surtout mettent en application les enseignements.
Chers jeunes entrepreneurs, je suis presqu’à la fin de ma contribution à cet ouvrage. Ayant été partie prenante d’un ouvrage collectif « Le Livre blanc de l’Audace », je suis consciente de la détermination et du travail que cela nécessite de coordonner et produire une œuvre comme celle que vous lisez actuellement. L’auteur m’avoua justement que c’est la lecture du livre blanc de l’audace qui lui a insufflé le titre « L’Audace d’Entreprendre » et je le remercie de m’avoir associé.
Si j’ai encore un dernier message à votre endroit, ce serait celui-ci :
Rappelez-vous que la meilleure ressource de l’Afrique, c’est son capital humain ! @SessiCoach Share on XPour réussir, il est important de savoir aller là où d’autres ont refusé d’aller, faire ce que d’autres n’ont jamais fait ! J’invite la jeunesse africaine à faire preuve d’audace, à oser prendre sa réussite en main et à rayonner de ses plus belles couleurs. Ne laissez pas les doutes, la peur affecter votre capacité d’action, votre désir de réussir, paralyser ou anéantir vos projets et vos rêves !
Mettez-vous dans des situations inconfortables car elles vous feront grandir !!!
Osez ce que vous n’avez jamais fait ! Allez où personne n’est jamais allé. Osez faire ce que vous voulez faire même si vous avez peur de le faire. Rappelez-vous ceci : Qui fait ce que personne n’a jamais fait, verra ce que personne n’a jamais vu ! J’en ai fait une de mes devises.
Sessi HOUNKANRIN, Coach, Conférencière, Auteure.
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