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José Herbert Ahodode
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Ouvrage collectif : L’entrepreneuriat axé sur le développement durable

« L’entrepreneuriat axé sur le développement durable » est un ouvrage co-écrit par trois auteurs : Christian OWONA EYENGA, L. Miriame Bénédicte TRAORE et José Herbert AHODODE. Trois jeunes auteurs, passionnés des questions de développement, férus de l’écriture, ont entrepris d’écrire un ouvrage collectif sur l’entrepreneuriat des jeunes dans le contexte africain. Les jeunes auteurs se sont retrouvés pour la première fois, en 2019, à l’occasion de la résidence des alumni des programmes d’échanges et de volontariat pilotée par le programme AGYI (African German Youth Initiative) à Grand-Popo (Bénin).

Des diverses discussions sont ressorties des passions communes pour les thématiques en lien avec le développement durable. Les nouveaux amis ont nourri de fructueux échanges sur leurs ambitions communes et leurs passions partagées pour l’écriture. Et voilà la genèse de l’ouvrage, objet du présent article.

Avant d’aborder le contenu de l’ouvrage, il parait opportun de présenter, brièvement, les co-auteurs : (1) Christian Owona Eyenga est un jeune camerounais, auteur – écrivain – chercheur, titulaire d’un master en science politique, spécialisé en relations internationales et études stratégiques ; (2) L. Miriame Bénédicte Traore est une jeune burkinabé, écrivaine, juriste de formation, spécialisée en droit public ; (3) José Herbert Ahodode est un jeune béninois, auteur – écrivain – entrepreneur, titulaire d’un master en agronomie, spécialisé en économie et sociologie rurales, consultant formateur sur les chaines de valeur agricoles.

Les co-auteurs, aux constats, sont pluridisciplinaires et c’est justement la pluralité des compétences qui constitue la richesse du contenu de l’ouvrage. En effet, l’entrepreneuriat jeune en Afrique subsaharienne est devenu indispensable pour la prospérité du continent. De nombreux jeunes africains s’aventurent dans l’entrepreneuriat sans aucune maîtrise des techniques et méthodes de mise en œuvre d’un projet. C’est la raison pour laquelle on assiste sans cesse à l’échec de leurs activités. Cet ouvrage « L’entrepreneuriat axé sur le développement durable – Entrepreneuriat des jeunes : techniques et outils face aux enjeux de développement » est un guide pratique pour conseiller les futurs jeunes leaders dans cette belle aventure qu’est l’entrepreneuriat.

Le continent africain possède l’une des populations les plus jeunes de la planète. Celle-ci est estimée à environ 70% ; cette population est en partie basée dans sa région sub-saharienne dont la moyenne d’âge se trouve sous la barre des 30 ans. Ces jeunes hommes et femmes qui font face aux enjeux de développement se trouvent être des acteurs incontournables de l’émergence et du développement local dans les secteurs politique, économique, culturel, environnement durable, etc. Cependant, ceux-ci se heurtent à certains obstacles d’ordre conceptuel liés au système classique de leurs systèmes de formation ou d’enseignement (celui qui consiste à s’instruire et acquérir juste les connaissances classico-théoriques et donc l’objectif est de servir exclusivement dans le secteur public). Or le secteur public n’a jamais développé un État.

Aujourd’hui, il devient capital qu’il puisse s’arrimer et être en mesure de rivaliser avec les autres acteurs de la globalisation. C’est cet ensemble d’éléments qui illustrent à suffisance que cette jeunesse puisse se trouver en marge du développement.

Il devient donc impératif que la jeunesse s’oriente vers un entrepreneuriat « contractualisé » répondant à ses attentes et besoins immédiats avec des impacts visibles à court et à long-terme. Il faut aussi noter que de nombreuses organisations apportent déjà leur expertise, bien encore minime parce qu’elles visent une minorité prioritairement les « jeunes instruits » à travers des séminaires de formation, d’échanges ou de mentorat (Fonds d’innovation AGYI de la GIZ, le Programme d’entrepreneuriat Tony Elumelu).

Ces initiatives bien qu’étant louables, comportent un ensemble de lapsus à l’exemple d’absence réelle de véritable politique de suivi post formation des anciens apprenants ainsi que des subventions et des financements. En outre, les politiques d’aide et d’appuis aux formations de ces différentes organisations qui œuvrent dans le soutien de l’entrepreneuriat jeune dans la région sont trop sélectives et discriminatoires c’est-à-dire pas accessibles à tous les jeunes.

En effet, le continent africain est caractérisé par un environnement économique peu favorable à la production, à l’éclosion de l’initiative privée et à l’émergence des pôles régionaux de développement, d’une déficience des normes et structures sociales, d’un faible niveau de culture politique des acteurs, d’une gouvernance qui se cherche indéfiniment, d’un analphabétisme en matière d’écologie, d’une détérioration des valeurs culturelles engendrant une progressive perte de repères identitaires et d’une technologie quasi-inexistante. Aussi, les populations aspirent-elles à des Etats acteurs et véritables facilitateurs du développement économique, un secteur privé dynamique, entreprenant et innovateur, une économie prospère et compétitive, l’émergence de pôles régionaux de développement viables.

C’est au regard des grands défis de développement, de la connaissance du vécu des populations, que les trois jeunes Auteurs provenant du Bénin, du Burkina-Faso et du Cameroun ont pris l’option de s’engager dans une réflexion collective. Il s’agit de jeter un regard analytique sur les principaux enjeux de développement du continent mère, l’Afrique.

C’est à l’œuvre et beaucoup d’initiatives à travers le continent permettent de voir une jeunesse en pleine mutation, consciente des enjeux et défis du développement et déterminée à s’engager. Puisse cet ouvrage apporter sa petite pierre à la construction d’une dynamique en cours, celle du développement.

 

Par ailleurs, l’un des objectifs de l’ouvrage est d’éveiller la conscience de la jeunesse, en apportant des éclaircissements sur les notions d’entrepreneuriat, de leadership et sur comment avoir des financements pour démarrer des projets.

Beaucoup de jeunes suivent des formations théoriques sur l’entrepreneuriat où on leur répète les mêmes choses : entreprendre c’est prendre des risques, c’est identifier un problème à résoudre, etc.

Mais en pratique, les jeunes ressortent de ces formations sans n’avoir presque rien assimilé. Ils sont donc nombreux, ces jeunes, qui entreprennent juste parce qu’ils sont au chômage et dès l’apparition des difficultés, ces derniers abandonnent.

L’entrepreneuriat est un domaine plus complexe que ce qui est enseigné. Quand on parle d’entrepreneuriat, beaucoup voient le résultat et non le processus ; pourtant le processus est long et douloureux.

Dans notre marche vers la création d’une entreprise, beaucoup d’organismes sont prêts à nous accompagner financièrement tels que la GIZ, USAID, UBA et bien d’autres.

Il incombe alors à chacun de connaitre ces organismes et les mesures dans lesquelles ils octroient les financements. Il n’est pas aisé d’obtenir un financement pour un projet et les organismes non plus ne peuvent se permettre de financer n’importe quel projet. A cet effet, faut-il le rappeler, au 21ème siècle, les entreprises doivent avoir un but particulier qui réponde au contexte d’améliorer les conditions de vie de la communauté.

Particulièrement, dans le contexte africain, l’entrepreneuriat doit répondre à certains critères. Les Objectifs du Développement Durables (ODD) édictés par l’ONU et les aspirations de l’agenda 2063 de l’Union Africaine (UA) cadrent bien avec les buts que nos entreprises doivent viser. Dans cet ouvrage, il a été tout aussi question des ODD qui demeurent encore une obscurité pour beaucoup de jeunes en Afrique et qui, pourtant sont impératifs pour un jeune entrepreneur.

Cet essai analytique vise principalement à donner des réponses concrètes aux jeunes du continent et d’ailleurs mais prioritairement aux jeunes qui aimeraient s’engager dans l’entrepreneuriat mais qui ne maîtrisent pas les jeux et enjeux de conception d’un projet. Le but étant qu’ils puissent être aptes à faire face aux différents enjeux socio-politiques, économiques, environnementaux… auxquels ils sont confrontés dans leur milieu.

Il faut relever ici, qu’avant de parler d’entrepreneuriat ou de réalisation d’un projet, l’acteur ou le porteur d’idée innovante devrait se rassurer de remplir et répondre à un certain nombre de critères et de conditions. Les critères sont liés aux enjeux de développement global (agenda 2030 et agenda 2063). Tout projet d’innovation doit d’abord être en mesure de résoudre au moins deux à plusieurs problèmes palpables des objectifs de développement durable et des aspirations « africaines ».

Dans la logique des conditions que doit remplir l’acteur de l’innovation, il faut qu’il développe certaines capacités (dont le leadership) qui l’aideront à concevoir (monter le projet) et à convaincre les autres acteurs indispensables à son projet de le suivre dans la mise en œuvre et le suivi de son initiative (financement). On peut donc comprendre que la création d’une entreprise nécessite un ensemble de techniques et de méthodes utiles à éprouver.

Pour faciliter la compréhension de la réalisation effective d’une idée entrepreneuriale, il faut faire appel à un ensemble de questionnements auxquels ce manuscrit se porte garant de répondre et d’apporter des approches réalistes : primo, comment amener les jeunes futurs entrepreneurs à comprendre les jeux et enjeux des objectifs de développement durable pour que ces derniers puissent participer au développement local de façon efficiente et efficace ?

Secundo, quelles sont les qualités qu’ils doivent cultiver afin d’être plus compétitifs et rentables non seulement à court terme mais aussi à long-terme ?

Après, comment doivent-ils faire pour élaborer et réaliser un projet viable ? Enfin, quels sont les conditions et critères à remplir pour solliciter un financement de la part d’un potentiel investisseur ?

Tout au long de l’argumentaire construit dans cet ouvrage, il a donc été question, premièrement de présenter et réexpliquer les ODD et l’agenda 2063 de l’Union Africaine pour mieux faire comprendre le but de ces politiques publiques aux jeunes. Deuxièmement, il s’agit d’amener le jeune entrepreneur à développer et à cultiver certaines aptitudes et atouts de sorte qu’il puisse avoir les outils de management des ressources humaines en toute circonstance.

Troisièmement, cet écrit apporte un ensemble de techniques et d’outils de base indispensables à tout jeune pour concevoir, mettre en œuvre et réaliser un projet.

Enfin, l’un des problèmes majeurs ou freins à la viabilité des projets de jeunesse est, et demeure, le financement ; cet essai, dans une moindre mesure, apporte quelques éléments de réponse aux entrepreneurs sur la conduite à tenir pour bénéficier d’une aide financière en expliquant les procédures de soumissions de projets à certains partenaires.

Voilà le contenu de l’ouvrage ainsi largement présenté… Il vous est, dès maintenant, loisible d’acquérir votre exemplaire de cet ouvrage en contactant, via WhatsApp, les numéros communiqués plus bas. Nous ferons le nécessaire pour vous faire livrer à Ouagadougou, Cotonou, Dakar et dans d’autres villes africaines en fonction de nos possibilités. 

Si ce n’est pour vous, achetez cet ouvrage pour un jeune frère ou une jeune sœur à l’autre bout du continent africain !

A toutes fins utiles, pour mettre des visages sur les noms des co-auteurs du présent ouvrage, ainsi que dans la perspective des prises de contact pour de prochaines collaborations, voici leurs photos et contacts.

Christian OWONA EYENGA

+221 77 716 08 53

José Herbert AHODODE

+32 465 98 11 24

Si vous êtes au Bénin, ou partout dans le Monde, vous pouvez commander votre exemplaire de l’ouvrage chez Bookconekt et vous faire livrer.

Comme dit plus haut, n’hésitez pas à contacter les co-auteurs pour des collaborations et des synergies d’actions au profit de la jeunesse africaine.

Sur le podcast Connexions, je partage des expériences de jeunes professionnel.le.s, des entrepreneur.e.s, des Hommes et Femmes aux parcours inspirants. Abonnez-vous pour ne manquer aucune conversation du podcast !

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Modèle TSG
Le modèle TSG : une approche autonome de vulgarisation d’agriculteur à agriculteur

Auteurs : Check Abdel Kader Baba et José Herbert Ahodode.

La dégradation continue des terres agricoles est un problème récurrent auquel font face plusieurs pays africains. Au Bénin, la dégradation des terres a touché environ 19% du territoire national et occasionné de préjudices considérables sur la sécurité alimentaire d’une frange importante de la population. En effet, l’agriculture occupe près de 70% de la population active et contribue à 75% des recettes d’exportation. Selon une étude récente, le coût annuel de la dégradation des terres au Bénin s’élèverait à environ 490 millions de dollars US, représentant 8% du PIB du pays.

Pour y pallier, le gouvernement du Bénin et ses partenaires au développement multiplient les efforts et les initiatives (projets et programmes) pour promouvoir l’adoption des mesures de la gestion durable des terres par les petits producteurs. Le Projet Protection et Réhabilitation des Sols pour améliorer la sécurité alimentaire (ProSOL), mis en œuvre depuis 2015 pour promouvoir à large échelle des pratiques de gestion durable des terres et améliorer la sécurité alimentaire au Bénin, est l’un des projets phares issus de ces initiatives. Il est exécuté dans le cadre de l’Initiative Spéciale « Un Seul Monde sans Faim » financée par le Ministère fédéral Allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ).

Champs de sorgho envahi par le Striga, une espèce qui prolifère sur les terres dégradées au Bénin © C. A. K. Baba

TMG Research, en collaboration avec l’équipe du projet ProSOL conduit la recherche accompagnement au projet dans deux villages dans le but de soutenir la mise en œuvre du projet. Les travaux de recherche effectués de 2015 à 2017 dans deux villages au nord du Bénin ont montré plusieurs acquis importants dudit projet. Par exemple, plusieurs centaines de milliers de producteurs ont été formés sur la gestion durable des terres et les mesures d’adaptation aux changements climatiques et des efforts remarquables ont été fait pour réduire l’inégalité genre dans le choix des bénéficiaires. Des changements concrets de comportements en termes d’application et d’adoption des pratiques de la gestion durable des terres et de mesures d’adaptation aux changements climatiques, qui sont promues dans le cadre du projet ProSOL, ont été également observés auprès de producteurs bénéficiaires.

Séance de travail à Sinawongourou, impliquant les communautés, les techniciens des ONG partenaires du projet et l’équipe de recherche © C. A. K. Baba

Les études ont également mis en exergue une faible diffusion des connaissances et compétences en dehors du cercle des producteurs bénéficiaires du projet. Ce constat, confirmé dans plusieurs autres zones de mise en œuvre du projet, a été identifié par le staff du projet comme un défi majeur de durabilité post-projet auquel il fallait remédier en urgence. C’est dans ce contexte qu’un modèle de diffusion des connaissances centré sur les producteurs formés et le principe de la redevabilité sociale a été piloté par TMG Research dans deux villages au nord du Bénin (modèle TSG [1]).

[1] TSG est l’acronyme de Tem Sesiabun Gorado, une expression en Bariba (une des principales langues parlées du nord Bénin) qui veut dire ‘’ Messager de la restauration des terres dégradées ’’.

Cette innovation sociale est le produit d’une recherche transdisciplinaire et d’un processus participatif qui impliquant les populations locales de la zone d’intervention, le staff du projet ProSOL et des organisations non-gouvernementales chargées de la mise en œuvre du projet sur le terrain, et l’équipe de TMG Research. Elle capitalise plusieurs sources de connaissances y compris les résultats de la recherche-accompagnement mise en œuvre au nord du Bénin par TMG Research, les expériences de mise en œuvre de l’approche de vulgarisation d’agriculteur à agriculteur en Afrique sub-Saharienne et aussi les leçons apprises de la mise en œuvre des services à base communautaire dans le secteur de la santé au Bénin. C’est le laboratoire de recherche sur l’innovation pour le développement agricole (LRIDA-UP) dirigé par le Professeur Ismail MOUMOUNI qui a mené la recherche-action et les différentes expérimentations du modèle TSG en milieu paysan.

Utilisé comme stratégie de mise à échelle du projet ProSOL dans près de 456 villages à travers le nord Bénin, le modèle est aujourd’hui considéré comme une approche prometteuse pour pérenniser les acquis du projet ProSOL. C’est dans cette perspective que plusieurs experts issus du monde de développement agricole et des institutions de recherche au Bénin ont participé à la validation d’un guide technique pour informer l’opinion publique sur cette approche. Au-delà de son application dans la promotion des bonnes pratiques de gestion durable des terres, les experts ont mis en exergue le fait que le modèle TSG peut aussi être considéré comme une approche de promotion de filières agricoles et d’appropriation des innovations agricoles.

En novembre 2021, plusieurs experts agricoles et acteurs de la recherche ont défini au cours d’un atelier multi-acteurs de réflexion sur l’institutionnalisation du modèle de diffusion des innovations agriculteurs-relais. Cette rencontre a notamment connu la présence du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche du Bénin qui a affirmé son plein soutien afin d’intégrer le modèle TSG dans la Stratégie Nationale du Conseil Agricole. Des pistes d’actions ont été justement élaborées dans ce sens car il apparait que, pour la mise à échelle du modèle TSG, il est désormais question de l’institutionnaliser, de l’internaliser, de l’expérimenter auprès d’un nombre important de producteurs et productrices agricoles.

Modèle TSG
Atelier de réflexions sur l’institutionnalisation du modèle TSG © José Herbert

Bâti sur des principes autonomes de motivation des producteurs formés dans le processus de partage des connaissances et la valorisation des réseaux sociaux des producteurs, le modèle TSG apparaît aussi comme une contribution significative aux défis de mise en œuvre durable de l’approche de vulgarisation d’agriculteur à agriculteur.

Pour en savoir davantage sur le modèle TSG, prière visiter :

Suivez dans la vidéo, ci-bas, la synthèse de l’atelier de réflexion sur l’institutionnalisation du modèle TSG ainsi que l’intervention du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche à l’endroit des Participants. 

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