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José Herbert Ahodode
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La Démocratie à l’épreuve en Afrique – Pierre Jacquemot

Pierre Jacquemot, en collaboration avec la Fondation Jean Jaurès, a écrit l’ouvrage  » Afrique : la Démocratie à l’épreuve « . Il faut préciser qu’il a été ambassadeur de France (Kenya, Ghana, République démocratique du Congo), directeur du Développement au ministère français des Affaires étrangères, chef de mission de coopération (Burkina Faso, Cameroun). Il est actuellement président du Groupe initiatives (France), enseignant à Sciences Po-Paris, senior economic advisor à ESL-Gouv, expert associé à la Fondation Jean-Jaurès et membre du conseil scientifique de la Fondation Avril. Il est notamment l’auteur de L’Afrique des possibles, les défis de l’émergence (Karthala, 2016) ; Le dictionnaire encyclopédique du développement durable (Sciences Humaines, 2021) ; Souverainetés agricoles et alimentaires en Afrique : la reconquête (L’Harmattan, 2021).

Pierre Jacquemot, en collaboration avec la Fondation Jean Jaurès, a écrit un nouvel ouvrage intitulé : Afrique - la Démocratie à l'épreuve. Cliquez pour tweeter

Dans cet article, nous vous proposons d’en savoir plus sur le contenu de cet ouvrage.

L’Afrique vote massivement. On compte six cent trente présidentielles et législatives depuis 1990 sur le continent. Mais peut-on pour autant y considérer la démocratie comme acquise ? Les manipulations des scrutins restent fréquentes, les contestations des résultats sont suivies de tensions sociales, les mandats ne sont pas respectés. Mais aussi les gouvernances sont approximatives, les libertés fondamentales fragiles : c’est donc surtout la « démocratie substantielle » qui globalement fait défaut, hormis quelques expériences édifiantes.

À partir d’une synthèse de nombreux travaux et de sa propre expérience, l’ancien diplomate, aujourd’hui essayiste et universitaire Pierre Jacquemot éclaire trois décennies d’évolutions politiques, dressant le portrait d’une Afrique aux configurations contrastées et mise au défi de nouvelles dynamiques sociétales « hors les urnes » issues de la société civile. Certaines sont-elles annonciatrices d’autres manières de gouverner ? Voici la table des matières qui nous en dit plus sur le contenu de l’ouvrage.

Table des matières

Introduction

Aux urnes, l’Afrique !
Le vote a une histoire
Le temps des possibles (1960-1990)
Le temps de l’ouverture (1990-2010)
Le temps du bilan (2010-2020
Le retour des militaires ?

Les « anomalies » de la démocratie procédurale
Le paradoxe de l’incertitude
La gestion du cycle électoral
Le rôle de l’argent
À notre tour de manger !
Les commissions électorales, quelle indépendance ?
Les observations, quelle efficacité ?
Les contrôles parallèles, quelle pertinence ?
Voter en temps de pandémie

L’élection, un marché de dupes ?
Le vote, un marché imparfait ?
L’enregistrement, un rituel de mise au pas ?
Un vecteur de violence ?
Des votes ethniques ?
Les classes moyennes : quelle posture politique ?
Le vote diasporique : quel poids ?

La fatigue du vote
La validité contestable de la thèse de la transition
Le non-respect de la durée des mandats
L’addiction au pouvoir
L’autocrate et son piège
L’exubérance partisane
La possibilité d’alternance
Le « retour des rois »
La fatigue du vote
Quand le ventre est vide, l’urne sonne creux !
L’inclusion limitée des jeunes, mais croissante des femmes
Manger moins vite et moins seul !

Quatre configurations politiques
Une typologie basée sur six indicateurs synthétiques
Limites de l’exercice de la typologie

Une démocratie à (ré)inventer
L’affirmation de la société civile
Le balai du citoyen
L’interaction digitalisée
Le contrôle hors les urnes
De nouveaux modèles d’action
Vers une démocratie binaire ?

Conclusion

Vous pouvez télécharger librement cet ouvrage de Pierre Jacquemot en cliquant sur ce lien.

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Elections Présidentielles 2021 au Bénin : Patrice Talon n’aura pas fort à faire – Expédit Ologou

Au Bénin, les candidatures à la présidentielle de 2021 montrent que le Chef de l’État n’aura pas fort à faire », entretien avec Expédit Ologou, Président de Civic Academy for Africa’s Future.

Présidentielle au Bénin : les pro-Talon espèrent « un coup K.-O. » – Jeune Afrique

Le Think tank Civic Academy for Africa’s Future a publié une analyse de la situation socio-politique de l’Afrique de l’Ouest qui classe le Bénin dans une zone « orange ». Entretien avec Expedit Ologou, Président du Ciaaf think tank.

Wathi est un think tank citoyen de l’Afrique de l’Ouest. Dans cet entretien, WATHI est allé à la rencontre d’Expédit Ologou, président de Civic Academy for Africa’s Future au Bénin. Dans cet entretien, il revient sur les enjeux de l’élection présidentielle de 2021 et l’absence de figures politiques de haute portée morale ayant autrefois permis aux acteurs de retrouver le chemin d’un dialogue efficient.

Elections Présidentielles 2021 au Bénin : Patrice Talon n’aura pas fort à faire – Expédit Ologou Cliquez pour tweeter

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Comment jugez-vous l’état de la démocratie béninoise 5 ans après la victoire de Patrice Talon, président sortant ?

 

Je ne suis pas sûr qu’on soit dans le chaos mais nous posons chaque jour au Bénin, des actes qui nous rapprochent un peu plus du chaos. Il faut avoir le courage de le dire. Toutes les fois que nous posons des actes de diffraction sociale, chaque jour que les dissensions se multiplient, les frustrations s’accumulent sur presque tous les registres, bien évidemment, on fait un pas supplémentaire vers le chaos.

La vérité est que personne ne sait quand le chaos peut arriver. Il y a que, de plus en plus, la liberté d’être élu et celle de choisir librement ses dirigeants sont remises en cause par les règles fixées. Et l’argument de la légalité pour tout justifier est fragile et périlleux.

Ce qui justifie l’éternel recommencement, c’est qu’on a de plus en plus, des personnalités politiques qui prennent de moins en moins de la hauteur. On a beaucoup plus des acteurs, des joueurs, des agents politiques, des comédiens politiciens que des hommes d’Etat. Nous avons de moins en moins des personnalités politiques de hauteur morale, de hauteur de vue, de hauteur d’esprit qui permettent de gérer avec bienséance la société. La pudeur politique et surtout la pudeur d’Etat manquent cruellement désormais au Bénin. C’est pour cela qu’on a l’impression que le Bénin s’effondre, au moins démocratiquement et socialement, à petits feux…

Nous sommes dans un pays où les restrictions au niveau du droit d’être élu sont un terreau fertile aux éventuelles tensions socio-politiques qui enveniment le processus électoral en cours. Or, nous sommes dans un contexte, où les deux dernières élections ont déjà produit par elles-mêmes, des crises importantes : les législatives de 2019 eles communales de 2020.

Vous avez deux années de crise et de violences électorales qui n’ont pas été totalement résorbées, à l’issue desquelles des éléments de crise politique se sont ajoutés sans être non plus résorbés. Et nous voici dans la troisième année électorale, poursuivis par ces problèmes non réglés. Dès lors, vous ne pouvez pas ne pas constater, que nous sommes dans une situation critique même si elle n’est pas, je ne pense pas, encore chaotique. Mais à condition que les acteurs et la société trouvent les meilleurs moyens de l’éviter.

Vous déclariez en 2020 « l’opposition semble perdue. Le chef de l’État a un boulevard pour la présidentielle ». Votre opinion a-t-elle changé aujourd’hui  ?

 

Mon opinion n’a pas changé. Les faits ont plutôt confirmé ce que je disais. Les communales de mai 2020 ont tracé la voie, un boulevard au président de la République pour que l’élection présidentielle se déroule comme une sorte de formalité pour lui. Les candidatures qui se dégagent montrent que le chef de l’Etat n’aura pas fort à faire. La vérité, c’est qu’on sent que le président sortant veut vite en finir avec ce qu’il donne l’impression de considérer comme une formalité électorale et passer à autre chose.

Quand on analyse un peu le contexte, tout semble déjà plié parce que tout semble avoir été fait pour qu’il n’y ait pas de véritable challenger en face du président sortant. Les candidats opposés au Chef de l’État sortant ont été, me semble-t-il, suscités et « fabriqués » à cette fin.

En quoi l’introduction du système des parrainages a-t-elle modifié le jeu électoral ?

 

La question du parrainage change tout dans la mesure où 95% des parrains, pour ne pas dire la totalité, viennent du camp de la majorité au pouvoir. On perçoit que pour le régime en place, donner le parrainage aux opposants, c’est donner la corde à l’adversaire voir à l’ennemi politique pour qu’il nous pende.

Le président sortant n’a voulu prendre aucun risque. Vu l’état du pays, si de véritables candidats de l’opposition sont dans la course, l’issue du scrutin sera loin d’être gagnée pour le Président Talon. La FCBE est un parti « Chauve-souris ». Je l’ai dit aux lendemains des communales de 2020. Les faits ne me démentent pas. La FCBE, me semble-t-il, est un parti qui dort dans le lit de la majorité et se couvre du drap de l’opposition.

L’offre politique est l’une des plus grandes absentes de l’élection présidentielle de 2021.

Quant au second duo issu des dissidents du parti « Les démocrates » Corentin Kohoué-Iréné Agossa, c’est à peu près le syndrome FCBE – nouvelle formule, c’est-à-dire qu’on sent qu’il y a une main invisible qui a travaillé à miner le parti, pour en sortir un duo, qui n’est pas celui désigné par le parti lui-même. Le chef de l’État a martelé lors de sa tournée nationale que le parti « Les démocrates » aura le parrainage. On voit bien maintenant la stratégie qui sous-tendait cette affirmation.

Qu’est ce qui se joue finalement dans cette élection ? Quel est selon vous l’enjeu de ce scrutin présidentiel à venir ?

 

Vous constaterez avec moi, qu’il n’y pas toujours d’offre politique. L’offre politique est l’une des plus grandes absentes de l’élection présidentielle de 2021. Oui, comme par le passé, il n’y a pas d’offre politique, c’est devenu normal au Bénin. Il faut déjà commencer par se demander s’il y a effectivement des différences d’idéologie entre les différents partis qui ont existé dans le pays ou qui existent encore malgré les réformes du système partisan.

Donc, de façon traditionnelle, l’offre politique n’a presque jamais joué un rôle important dans l’élection présidentielle au Bénin. S’il y a un débat, c’est autour de la question « peut-on se développer avec ou sans la démocratie » ? L’offre se situe au niveau du positionnement de chacun des prétendants par rapport à cette question. C’est tout. Mais ce n’est pas rien, c’est même aujourd’hui la cause principale de la situation critique du pays.

De façon traditionnelle, l’offre politique n’a presque jamais joué un rôle important dans l’élection présidentielle au Bénin.

Mais au-delà de cette question, il n’y a pas grand-chose. Et il n’y en aura pas. Du moins, il n’y aura que les propositions du président sortant qui ne pourront ni être contredites ni mises en perspective, justement parce qu’en face il n’y a que « des candidats de formalité ».

Votre centre de recherche, Civic Academy for Africa’s Future a fait un travail récemment intitulé « Turbulences électorales ouest-africaines 2020-2021 ». Pour le cas du Bénin précisément quelle analyse a été faite ?

 

 Le Bénin est dans une situation précaire. Le Bénin est dans une zone « orange ». Situation orange parce que les signaux de la stabilité socio-politique ne sont pas rassurants. Ces signaux ne sont pas rassurants si on s’en tient aux élections législatives de 2019, et si on s’en tient aux conditions dans lesquelles les élections communales se sont tenues avec une loi qui a été prise, pendant le processus électoral pour remettre en cause, même certains principes déjà appliqués au cours du processus électoral.

Vous avez une série de faits, d’événements qui mettent un peu à mal la cohésion sociale. Aux problèmes politiques non réglés, s’ajoutent des préoccupations d’ordre socio-économique qui persistent. Dans les confins de la société béninoise, les conditions de vie des citoyens se précarisent, l’indigence est perceptible en dépit des chiffres macro-économiques qui annoncent le meilleur Bénin jamais connu…

Le Bénin est dans une zone « orange »

Et puis, il y a ce sentiment qui ne faiblit pas au fil des ans, selon lequel il y a une catégorie d’acteurs économico-politiques privilégiés qui ont accès à peu près à tout au détriment de tout le reste de la société. Regardez le panier de frustrations : frustrations économiques, frustrations sociales, frustrations politiques et frustrations électorales répétées.

Un pays qui était considéré comme étant en dehors de tout cela et qui fait converger en un moment assez relativement court, en deux ans, avec des frustrations produisant des violences, elles-mêmes produisant des morts…  un pays comme celui-là, ne peut pas être considéré comme un pays qui est au vert.  Le déroulement du processus de la présidentielle de 2021 donne des signes objectifs qu’on est plus proche du rouge que du vert.

Dans ces conditions, quelles sont vos propositions ?

 

Rien que les protagonistes ne sachent… Tout ou presque a été proposé depuis les législatives de 2019 aux acteurs en présence, notamment les gouvernants qui sont aux responsabilités, le Chef de l’Etat en premier. Toutes les propositions, d’où qu’elles viennent, s’orientent vers un dialogue qui permette une élection inclusive.

Une chose est certaine, il y a de moins en moins dans notre pays, des personnalités de référence, de déférence et de révérence auxquelles on peut se référer, auxquelles on peut déférer et pour lesquelles on a de la révérence et qui peuvent avoir le poids moral, légitime qu’il faut pour créer ce type de dialogue.

Mais elles semblent être tombées dans des oreilles de sourds. Conséquence : la situation politique du pays ne va pas en s’améliorant… Au contraire. Les sociétés qui ont fait de l’instabilité sociopolitique la colonne vertébrale de leurs trajectoires ont souvent eu quelques péchés majeurs : l’aveuglement, l’arrogance voire l’insouciance des gouvernants ; l’instrumentalisation ténébreuse du droit et des institutions républicaines ; la fragilisation systématique des espaces démocratiques. Ce sont les meilleures qualités en vogue actuellement au Bénin. Face à celles-ci, il ne reste rien à faire….

Peut-être, est-ce encore utile de rappeler à tue-tête le titre de l’une des récentes publications du CiAAF : ‘’ il n’est jamais trop tard pour la paix ’’. Maintenant, les questions de fond sont là : comment mène-t-on le dialogue pour la paix ? Qui sont les médiateurs de ce dialogue ? Dans quelles mesures et quels seraient les termes de ce dialogue politique ?

Une chose est certaine, il y a de moins en moins dans notre pays, des personnalités de référence, de déférence et de révérence auxquelles on peut se référer, auxquelles on peut déférer et pour lesquelles on a de la révérence et qui peuvent avoir le poids moral, légitime, qu’il faut pour créer ce type de dialogue. Ou du moins les personnalités qui le peuvent ne se sentent pas particulièrement concernées par la situation dégoûtante de la politique au Bénin. Et c’est aujourd’hui, l’un de nos handicaps.

Vous avez été un acteur des médias. Comment jugez-vous la situation des médias dans le contexte actuel ?

 

Les médias traditionnels notamment la radio, la télévision, la presse écrite sont de moins en moins des acteurs de la vie politique. Les médias au Bénin sont de plus en plus des agents de la vie politique, c’est-à-dire qu’ils n’ont plus de force propre, ils n’ont plus de capacité intrinsèque propre, ils sont instrumentalisés.
Peut-être n’en ont-ils jamais eue. Mais la carence semble plus perceptible aujourd’hui qu’hier. Les médias font ceci ou cela parce qu’une source les a activés dans tel ou tel sens. Ce que les médias feront de l’élection présidentielle de 2021, c’est ce que les politiques auront décidé qu’ils en fassent.

Les médias au Bénin sont de plus en plus des agents de la vie politique c’est-à-dire qu’ils n’ont plus de force propre, ils n’ont plus de capacité intrinsèque propre, ils sont instrumentalisés.

Il y a quelques médias qui constituent une exception, la responsabilité des médias ne doit pas changer quels que soient les acteurs qui voudraient les mouvoir. La responsabilité déontologique des médias reste et demeure celle d’éviter d’être les vecteurs de la violence, de l’information tendant à remettre en cause la cohésion sociale. Quand les médias deviennent fragiles, un peu trop fragiles économiquement, politiquement et, du point de vue de la liberté, tout est possible avec eux.

Soyons honnêtes : On n’a pas l’impression que notre passé éclaire notre marche vers l’avenir. Or, Tocqueville disait sagement « Lorsque le passé n’éclaire plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres » …. Pourvu que, et c’est ma prière,  les craintes de certains esprits observateurs critiques, comme moi, soient vaines. Le passé très récent du Bénin ne nous a pas donné tort… Pourvu que, cette fois-ci, nos craintes soient vaines.

Cet entretien a été premièrement publié sur le site Benin Politique dans le cadre de l’élection présidentielle du 11 avril 2021 mais aussi des dynamiques économiques, éducatives, sanitaires, sociales, culturelles, environnementales et à la valorisation de tous les départements du Bénin.

WATHI promeut en Afrique de l’Ouest et au-delà la construction de démocraties substantielles qui ne se réduisent pas aux élections et contribuent à l’amélioration du bien-être collectif. Le site Benin Politique s’inscrit dans lecadre du partenariat privilégié entre le think tank citoyen WATHI et la Fondation Konrad Adenauer.

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José Herbert Ahodode
Les Défis de Notre Génération : Entretien sur EDILIVRE

Chers lecteurs, dans cet article, il est présenté le contexte de rédaction de mon premier Ouvrage : « Les Défis de Notre Génération : Appel à la Jeunesse pour l’Action ». Le premier éditeur Edilivre m’avait accordé un entretien également disponible sur ce lien. Une version rééditée est en cours de préparation et sera disponible prochainement en versions papier et numérique.

Dans cette tribune, je vous propose de redécouvrir les fondamentaux de l’ouvrage « Les Défis de Notre Génération : Appel à la Jeunesse pour l'Action » ! Cliquez pour tweeter

Edilivre : Présentez-nous votre ouvrage – Les Défis Notre Génération.

José : Dans un contexte de délitement des valeurs morales et de non implication des jeunes dans les politiques publiques et leur non préparation à la gouvernance, la jeunesse se trouve confrontée à un certain nombre d’écueils qui la freinent dans sa quête permanente du succès. Cet ouvrage ne réclame pas être une panacée à nos maux mais je nourris la noble ambition de jouer ma partition en apportant ma petite pierre à l’édification d’une jeunesse en plein essor dans un monde en pleine mutation. Avec cinq chapitres dans un style accessible mais relevé par endroits, dans cet essai, il a été abordé des questions diverses et des réflexions sur les enjeux cruciaux de développement du Bénin, de l’Afrique et du Monde.

Pourquoi avoir écrit cet ouvrage ?

J’ai écrit cet essai pour transcrire des réflexions construites sur plusieurs années. Que nous soyons en Guadeloupe, en Amérique du Nord, en Europe, en Afrique ou ailleurs dans le Monde, les jeunes devraient s’interroger et s’impliquer dans le développement de leurs territoires respectifs. Cela nous interpelle aussi à faire « Unité », même si nos réalités Nord-Sud sont différentes, le développement plus harmonieux de nos pays demeure une préoccupation constante pour une jeunesse de plus en plus diplômée, mais dont les perspectives économiques et sociales restent très incertaines. Les défis qui s’imposent à la jeunesse sont énormes et c’est justement pour cette raison que nous devons nous y atteler car je reste convaincu que la jeunesse hérite d’une mission de vie qu’il faut oser découvrir et accomplir. Les situations et changements que nous devons opérer avec l’implication effective et la participation active des jeunes ont constitué le grand format de cet ouvrage. En même temps, c’est un appel à la jeunesse pour l’Action, à sortir de l’inaction ambiante, à s’impliquer pour des causes de développement, pour le bien de tous.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

Cet essai sur la Jeunesse, comme son titre l’indique, est prioritairement destiné à la jeunesse de mon pays, de l’Afrique et du Monde. Mais au-delà de l’aspect « âge » qui détermine notre appartenance à la tranche « Jeune », la jeunesse est avant tout un état d’esprit. Cet ouvrage est donc destiné à tout acteur et futur potentiel acteur de développement de nos communautés.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Le message de cet ouvrage est simple : « s’unir davantage pour obvier aux maux dont souffrent les populations, développer plus d’engagement social au service de la communauté et s’impliquer davantage dans la construction des nations afin de devenir acteurs de développement et non de demeurer spectateurs ».

Où puisez-vous votre inspiration ?

Pour parvenir à cet ouvrage, j’ai beaucoup lu pour mieux comprendre les enjeux de notre temps. Je me suis lancé aussi dans diverses discussions sur des fora avec les jeunes sur les réseaux sociaux, j’ai participé à plusieurs séminaires et conférences. Donc mon inspiration provient de nombreuses rencontres, des désidératas de la jeunesse ainsi que de l’observation de divers secteurs de la société. Je me suis parfois beaucoup plongé dans des travaux des groupes de réflexions sur les enjeux de développement du Bénin, de l’Afrique. Etant acteur de la société civile dans mon pays, des échanges avec divers autres acteurs sortent des idées qui mûrissent par un prolongement de la réflexion et en fin de compte, nous avons cet essai, mon premier. Et là encore, pleins de sujets de développement restent à traiter !

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Je l’ai dit lors de mon intervention à la 4ème Conférence du Groupe Initiative Afrique devant des dirigeants africains et divers partenaires au développement : « La jeunesse n’est pas une tranche d’âge, c’est un état d’esprit ». Alors, tous autant que nous sommes, nous sommes de potentiels lecteurs de cet ouvrage. Je nous invite donc à l’acquérir, le lire et le partager suffisamment dans nos réseaux respectifs. Avant de fermer ses pages, rassurons-nous que l’ouvrage trouvera un autre lecteur par nos soins. Faisons cet exercice de le transmettre à lire par un autre jeune. Et, surtout, si ces écrits ont pu nous inspirer des enseignements, mettons-les en application car « Apprendre et ne pas faire, ce n’est pas apprendre. Savoir et ne pas faire, ce n’est pas savoir ». Merci, je reste disponible pour des collaborations constructives !

Pour en savoir plus, vous pouvez également lire la Préface de Mélina Seymour, Auteure, Coach de jeunes leaders.

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