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José Herbert Ahodode
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Les Défis de Notre Génération
Les Défis de Notre Génération : Appel à la Jeunesse pour l’Action – José Herbert Ahodode

José Herbert Ahodode a publié et diffusé sur AMAZON la première édition de son ouvrage : « Les Défis de Notre Génération : Appel à la Jeunesse pour l’Action » en 2018. Des années plus tard, nos défis restent les mêmes et le continent africain fait face à de multiples urgences ! C’est plus que jamais le moment de remettre en question nos idées pour nous projeter sur des approches de solution réalistes. Et voilà tout l’intérêt de cette nouvelle édition de l’ouvrage réalisée par GUECI Livres sous la coordination de Dr. Tanguy Agoi.

Puisque les intelligences collectives sont utiles pour réfléchir ENSEMBLE, l’auteur a sollicité la contribution de plusieurs personnalités dont Gilles YabiYacoubou AmadouMélina SeymourMoïse Kérékou, qui ont partagé leurs expériences et regards sur la jeunesse. Il s’agit donc d’un livre aux partages multiples !

Dans un contexte de délitement des valeurs morales et de faible implication des jeunes dans les politiques publiques, les grands enjeux de développement nous interpellent tous autant que nous sommes. L’Afrique et sa Jeunesse se trouvent face à un carrefour, dans un Monde pluriel, où les décisions d’aujourd’hui conditionnent le futur. Quels Développements souhaitons-nous ? Quelles sont nos priorités de développement ? Comment la jeunesse peut-elle s’impliquer sur les défis de notre génération ? Ce sont autant de questionnements auxquels l’auteur a bien voulu prêter sa plume. Les idées évoquées dans cet ouvrage sont issues des expériences personnelles et elles ont été enrichies par des contributions spéciales de quelques acteurs clés de développement au Bénin qui ont apporté leurs regards sur le rôle de la jeunesse dans nos défis multiples. La nouvelle génération se trouve confronter à un certain nombre d’écueils qui la freinent dans sa quête permanente du succès. Cet ouvrage ne se réclame pas être une panacée à nos maux mais il voudrait jouer sa partition en apportant sa petite pierre à l’édification d’une jeunesse en pleine mutation, dans une Afrique plurielle, dans un Monde en plein essor. Les situations et changements que nous devons opérer avec la participation active de la jeunesse ont constitué le grand format de cet ouvrage. Certes, nous n’avons pas abordé toutes les questions de Développement mais cet essai mène des réflexions et des prises de positions sur des questions cruciales au développement des communautés. 

En réalité, le présent ouvrage expose, selon les mots de l’éditeur, les enjeux de développement à partir d’acteurs bien formés à propos : les jeunes. La question de l’engagement des jeunes est toujours d’actualité. Comment former une jeunesse qui s’engage d’abord pour son propre épanouissement et ensuite, pour le développement de son pays ? Ce livre réunit plusieurs avis de personnalités aux réflexions pointues.

L’ouvrage a été préfacé par Mélina Seymour, coach de jeunes leaders, Auteure guadeloupéenne, Présidente de l’ONG Africa Mondo.

Lire ici l’intégralité de l’article publié par Mélina Seymour sur son site pour annoncer la sortie de l’ouvrage !

Ce jeune agronome, militant d’organisations de la société civile, originaire de la ville de Savalou (au Bénin), m’a sollicitée pour écrire la préface de son ouvrage. J’ai accepté, j’en suis très honorée et très fière, car nous partageons des causes communes au service de notre Génération. 

En effet, que nous soyons en Guadeloupe (Antilles françaises), en Amérique du nord, en Europe ou en Afrique, les jeunes s’interrogent et s’impliquent dans le développement de leurs territoires respectifs. C’est ce qui nous appelle à faire « Unité », même si nos réalités Nord-Sud sont différentes, le développement plus harmonieux de nos pays demeure une préoccupation constante pour une jeunesse de plus en plus diplômée, mais dont les perspectives économiques et sociales restent très incertaines.

 Dans cet essai de José Herbert Ahododé, « Les Défis de Notre Génération : Appel à la Jeunesse pour l’Action », le jeune auteur aborde des questions diverses et des réflexions sur les enjeux cruciaux de développement du Bénin, de l’Afrique et du Monde.

Dans un contexte de délitement des valeurs morales et de non implication des jeunes dans les politiques publiques et leur non préparation à la gouvernance, la jeunesse se trouve confrontée à un certain nombre d’écueils qui la freinent dans sa quête permanente du succès. Cet ouvrage ne se réclame pas être une panacée à nos maux mais ce jeune béninois actif nourrit la noble ambition de jouer sa partition en apportant sa pierre à l’édification d’une jeunesse en pleine mutation dans un monde en plein essor.

Je vous invite à acheter ce livre pour vous-mêmes, mais aussi pour l’offrir à vos proches, aux jeunes de vos associations et des établissements de formations que vous fréquentez. Cet appel à la jeunesse pour l’action au Bénin, en Afrique et dans le Monde est une contribution à valoriser et à promouvoir pour plusieurs raisons. C’est un ouvrage écrit par un jeune béninois qui appelle à la réflexion, qui veut contribuer à l’amélioration des politiques publiques, qui invite les jeunes à s’impliquer au cœur de la société. Il est un acteur de développement et non pas un spectateur.

José Herbert Ahododé, tout comme moi est convaincu que la jeunesse hérite d’une mission de vie qu’il faut oser découvrir et accomplir pour le bien de l’Humanité toute entière. Nous avons tous une mission à accomplir et cet auteur est déjà à l’œuvre, encourageons-le à poursuivre sa voie qui honore toute une génération de jeunes leaders africains.

En exclusivité pour le lecteur, voici l’intégralité de la Préface de Mélina Seymour.

Melina Seymour

 

Préface de Mélina Seymour, Coach, Auteure, Présidente de l’ONG Africa Mondo.

« Enfants du Bénin, debout !
 La liberté d’un cri sonore
 Chante aux premiers feux de l’aurore ;
 Enfants du Bénin, debout ! »

Tel le refrain de l’hymne national du Bénin, José Herbert AHODODE est un jeune béninois debout et responsable qui souhaite le développement économique et social de son pays. Il invite la jeunesse béninoise consciente de son potentiel à prendre part aux grands changements qui doivent dessiner la République du Bénin dans les prochaines années.

C’est audacieux et il mérite d’être encouragé ; car, s’impliquer de nos jours relève de la détermination à servir des causes nobles et justes pour inspirer et impacter positivement la vie de nos communautés dans le monde.

L’historien américain John Gillis qualifiait la jeunesse au début des années 1970 d’« Une invention moderne ». Moderne elle l’est, et innovante, elle le sera toujours.

Partout dans le monde, à travers les siècles, les jeunes sont considérés comme forces vives et à la fois objets d’inquiétudes. En effet, à travers les discours politiques en périodes électorales, les politiciens prennent appui sur les forces vives qu’ils représentent, et une fois l’élection passée, tous les projets qui leur étaient destinés sont aussi vite oubliés.

Il en est de même en périodes de guerre. Les jeunes sont envoyés au front, tels des héros pour sauver la patrie, car ils sont forts, en bonne santé physique et représentent de valeureux combattants ; et, en temps de paix, ils sont considérés comme une catégorie sociale responsable de tous les maux.

Pourtant, malgré les défis quotidiens auxquels les jeunes du monde entier sont confrontés, tels que les épidémies, le chômage de masse, les pollutions, la précarité, la prostitution et toutes les violences du monde, les jeunes concourent aux actions pérennes pour que la paix et le bonheur soient une réalité.

Thomas Sankara disait : « La maladie ne se guérit point en prononçant le nom du médicament, mais en prenant le médicament ». C’est dans ce sens qu’à travers des initiatives et des actions concrètes au sein des réseaux, d’associations et d’ONG, les jeunes peuvent contribuer également au développement socio-économique de leur territoire.

En tant que présidente d’un réseau international de jeunes qui est représenté dans 20 pays, dont 16 en Afrique, je peux vous assurer que s’agissant de la question du bonheur et du mieux-être des populations, la jeunesse africaine contribue grandement à ce que cela soit une réalité. C’est pour beaucoup un leitmotiv afin de vivre en harmonie avec les autres et avec soi-même. La jeunesse béninoise, avec d’autres, est porteuse de paix, d’espoir et de grands changements positifs, même si les apparences peuvent être trompeuses. Sur le terrain, elle s’engage dans toutes sortes d’actions humanitaires, en faveur des plus démunis, des femmes battues, des orphelins… pour redonner le sourire à toutes ces populations qui ont été marquées par de tristes événements.

José Herbert AHODODE fait partie de cette génération qui veut donner le meilleur d’elle-même et je le remercie pour cet engagement. Cette jeunesse dynamique et volontaire trouvera sa voie, avec ou sans aide, car elle sait faire preuve d’imagination et de créativité à toute épreuve. L’espoir est donc permis pour aller de l’avant en confiance et avec détermination. Nos initiatives individuelles et collectives pour contribuer au Bonheur, à plus d’Amour, ainsi qu’à la Paix sont les seules issues possibles pour élever nos Nations.

Mélina Seymour.

La nouvelle édition de cet ouvrage a également connu une deuxième Préface de M. Yacoubou Amadou, Directeur adjoint de Cabinet du Ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, chargé du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale au Bénin. L’auteur, par ce canal, remercie également les contributeurs qui ont apporté un regard expérimenté sur les enjeux de la jeunesse dans le contexte actuel. Nos vifs remerciements à Dr. Gilles Yabi, Fondateur du think tank citoyen WATHI et M. Moise Kérékou, Acteur politique, Auteur – ancien Ambassadeur du Bénin en Turquie – pour leurs précieuses contributions à l’édition de l’ouvrage : « Les Défis de Notre Génération ».

José Herbert Ahododé vous invite à commander votre exemplaire de son ouvrage et le diffuser autour de vous ! Le livre cache toujours un secret... Share on X

Merci d’avoir lu cette présentation du livre et de son contexte général. Souhaitez-vous faire partie des lecteurs de l’ouvrage « Les Défis de Notre Génération » ? N’hésitez pas à m’envoyer un mail sur herbert@joseahodode.com ou un message WhatsApp : +229 66 44 01 00 pour réclamer votre livre.

Vous pouvez également commander votre exemplaire de l’ouvrage collectif : « L’entrepreneuriat axé sur le Développement Durable » publié au Burkina-Faso et disponible à Cotonou, Ouagadougou et Dakar.

N’oubliez pas de récupérer votre cadeau : téléchargez librement votre ebook : « L’audace d’Entreprendre : Une Jeunesse en Action » de José Herbert Ahodode avec la contribution spéciale d’une dizaine d’entrepreneurs du Bénin et au-delà…

Partagez-nous vos avis en commentaires ou via les réseaux sociaux de l’auteur.

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Commercialisation Anacarde
Bénin : Coûts de transaction dans les modes de commercialisation de l’anacarde

Cet article est issu d’une recherche scientifique sur les modes de commercialisation de l’anacarde au nord-ouest du Bénin. Du fait de son rôle dans l’obtention de revenus pour les paysans et de devises pour le pays, l’anacarde est une culture d’un fort intérêt économique et stratégique au Bénin. Sa commercialisation est cependant soumise à de nombreuses contraintes, dont les coûts de transaction qui font l’objet de la présente étude.

Commercialisation des noix de cajou au Bénin : La campagne 2020-2021 officiellement lancée à Kétou | Gouvernement de la République du Bénin

Au Bénin, dans le cas de la mise en marché de l’anacarde, la deuxième culture de rente après le coton et qui est également importante dans d’autres pays de la sous-région, la coordination des échanges se fait à travers deux principaux modes de commercialisation, la vente individuelle et la vente groupée. L’arrangement contractuel individuel revêt plusieurs aspects à cause de la multitude d’intermédiaires qui animent le circuit de vente, créant ainsi des arrangements contractuels emboîtés. L’asymétrie d’information relative au prix et aux conditions du marché est si forte qu’il n’est pas aisé pour les producteurs de faire ex ante le meilleur choix de partenaires contractants (sélection adverse).

Profitant de leur avance informationnelle, les intermédiaires introduisent des contrats leur permettant de développer ex post des comportements opportunistes (aléa moral) et de tirer une rente comportementale. Face à ces situations, la vente groupée a été initiée pour faciliter la mise en marché des noix par les producteurs. Mais si la théorie des coûts de transaction enseigne qu’à chaque mode de gouvernance correspond un niveau de coûts de transaction donné, aucune étude n’a été jusqu’ici menée au Bénin pour déterminer effectivement la nature et le niveau des coûts de transaction dans les deux principaux modes de mise en marché de l’anacarde.

L’une des rares études existantes porte certes sur l’analyse des coûts de transaction dans la commercialisation des noix de cajou en général dans la zone d’étude, mais n’aborde pas spécifiquement le cas des différents arrangements institutionnels qui pourtant caractérisent le système complexe de vente de ces noix au Bénin.

La présente étude se veut une application concrète, complémentaire, du concept des coûts de transaction dans la commercialisation des noix d'anacarde au Bénin. Share on X

En se basant sur un échantillon aléatoire de 122 producteurs choisis au nord-ouest du Bénin et en utilisant l’approche des coûts d’opportunité, l’efficacité transactionnelle des deux modes de commercialisation (individuelle et groupée) a été analysée.

Il ressort des résultats que les producteurs supportent des coûts de transaction de 93 F CFA/kg dans le mode de vente individuelle contre seulement 43 F CFA/kg dans la vente groupée (1 € = 656 F CFA). Dans les deux modes, la composante majeure est constituée par les coûts de transaction ex ante (98 %) contre seulement 2 % pour les coûts ex post.

Si les résultats montrent que la vente groupée a un avantage comparatif en termes de réduction des coûts de transaction, ce mode peine cependant à se développer et le mode individuel reste toujours dominant (62 %). Ce résultat ne corrobore pas l’idée généralement admise de préférence des acteurs pour le mode de coordination minimisant les coûts de transaction dans un processus d’échange. Il suggère la nécessité d’approfondir l’analyse de l’efficacité transactionnelle, en incluant l’analyse de la perception des producteurs sur le fonctionnement de chaque mode de commercialisation et sur l’importance des coûts de transaction liés à chacun.

Pour en savoir plus sur l’étude, la méthodologie complète et les différents résultats obtenus après analyse des données, lisez l’article complet sur ce lien ou téléchargez le fichier au besoin.

Cet article a été également cité dans la rubrique des ressources du site Inter-Réseaux et Développement rural, un réseau d’organisations européennes et africaines. Vous pouvez aussi lire un résumé de l’article réalisé par le Centre d’études et de prospective du Ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire de France.

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Les Agropoles en Afrique : une panacée pour l’Agriculture ?

Cet article sur les agropoles s’intéresse à une réflexion aux alternatives pour l’essor de l’agriculture africaine. En effet, la promotion du partenariat public-privé (PPP) comme stratégie de financement du secteur agricole en Afrique s’amplifie. Depuis quelques années, les pôles de croissance agricole se multiplient et occupent une place grandissante. Seulement, plusieurs questions subsistent encore quant à leur pertinence et on se demande, entre autres, si les agropoles sont la meilleure option pour le développement agricole ? Si c’est le cas, la pratique du PPP dans la dynamique des agropoles est-elle la meilleure ?

Les agropoles favorisent-ils réellement le développement de filières compétitives et inclusives des exploitations familiales en Afrique ? Share on X

Qu’est-ce qu’un agropole ?

Les pôles de croissance agricoles (agropoles) sont développés sur des zones de terres agricoles dotées d’un fort potentiel, souvent irriguées ou potentiellement irrigables, et sur lesquelles les pouvoirs publics souhaitent favoriser la concentration des investissements publics et privés. Ils sont dotés d’infrastructures de soutien à la production, à la transformation et à la commercialisation des matières premières agricoles, et sont connectés aux marchés régionaux et internationaux pour l’achat d’intrants ou la vente des produits.

Selon la Banque Africaine de Développement (BAD) : « Ces politiques pourraient conduire à une hausse des investissements du secteur privé orienté vers des domaines d’excellence et de haute productivité ». La promotion des pôles de croissance agricoles s’inscrit en effet dans une dynamique d’incitation à l’investissement privé à grande échelle dans l’agriculture, mise en avant par les Etats, les organisations internationales, les agences de développement, et les firmes agroalimentaires multinationales.

Cette approche du développement agricole considère la lutte contre la faim essentiellement comme un défi d’augmentation de la production et des rendements, sans prise en compte des dimensions de revenus des plus pauvres, de destination de la production agricole, etc. Ainsi, les problèmes du monde agricole demeurent sans solution efficace. Il est donc opportun de s’interroger sur les failles du système car le fonctionnement des agropoles reste entaché de beaucoup de déviances…

Facilitation de l’accaparement des terres.

La question foncière liée à l’accaparement des terres par les grandes firmes (sans politiques d’indemnisation crédibles) avec la complicité de l’Etat est un obstacle certain. L’Etat, étant détenteur des droits de propriété, décide de leur déploiement ou transfert vers les multinationales sous ordre de PPP. Ce positionnement de l’Etat induit certains agents à marchander la terre pour des bradages aux firmes par suite de commissions mirobolantes.

Cela défavorise les agriculteurs locaux qui n’ont plus accès au foncier car dépossédés de leurs terres. En plus, la réalisation de nouveaux aménagements et infrastructures implique des redistributions du foncier. Les procédures (simplistes et réductrices) d’expropriation des terres, de compensation et de réinstallation des populations affectées sont peu négociées et s’accompagnent de nombreuses contestations.

Dans le même temps, la défaillance du système judiciaire pénalise les paysans car ils sont incapables de faire valoir leur droit. La raison du plus fort étant toujours la meilleure, force est souvent restée à la loi du plus fort, c’est-à-dire l’Etat ou les privés disposant de moyens nécessaires pour « s’acheter » la justice…

Une approche dirigiste, peu inclusive.

Par ailleurs, il faut remarquer que les exploitations agricoles sont faiblement intégrées avec aucune place pour l’innovation paysanne dans cette approche très « top down » : contrainte des producteurs à appliquer un paquet technologique sans tenir compte des spécificités locales. Il n’existe donc pas de mesures d’accompagnements pour la prise en compte des exploitations familiales « greniers des ménages » dans l’ordre de mission des agropoles.

On en déduit que le modèle promu manque d’être inclusif pour les producteurs. Si la modernisation de l’agriculture commerciale est légitime, il n’en demeure pas moins qu’il faille réduire la diversité de l’offre en négligeant l’agriculture familiale, ne serait-ce que pendant la phase de transition. Aussi, pour les termes du contrat de PPP, ils ne sont pas toujours clairs, équitables et efficients en raison des relations de copinage entre Etat et Entreprises dans l’implémentation des agropoles ; toutes choses ne favorisant guère leur essor !

Un système en faveur des grands groupes.

Au Bénin, par exemple, Arise IIP (Integrated Industrial Platforms) a signé un partenariat public-privé avec le Gouvernement béninois pour concevoir, financer et exploiter la zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ). Arise IIP soutient la totalité de l’investissement de 1,5 milliard USD pour la construction de la zone industrielle car sa mission est de concevoir, financer, construire et exploiter des zones industrielles intégrées et sur mesure apportant une forte valeur ajoutée. Le Bénin est riche en ressources naturelles telles que le coton, les ananas ou les noix de cajou qui ne sont pas encore rentables car exportées sans être transformées. La construction d’une zone industrielle par ARISE IIP permettra d’opérer en priorité sur ces trois filières pour les transformer sur place, et ainsi générer de la valeur localement.

Pour valoriser ces produits, des accords de partenariats sont signés avec de grands groupes industriels qui s’installent dans cette zone pour y développer leurs activités avec des avantages fiscaux et quelques facilités offertes par le Gouvernement du Bénin. L’effet de concurrence sur les marchés est une problématique soulevée par la défiscalisation à l’avantage des grands opérateurs privés. Accorder des incitations fiscales, douanières n’est pas mauvais en soi si les investisseurs privés respectent leur engagement à créer de la richesse et des emplois. Ce qui n’est pas le cas et, ces opérateurs sont plus compétitifs que les agricultures familiales, bénéficiant moins de soutiens. Ceci crée des distorsions, ce qui fait que les agropoles ne répondent pas à l’impératif d’égalité des chances économiques.

Quelles alternatives et propositions d’approches ?

Si l’intention derrière ces agropoles est louable, il n’en demeure pas moins que sa mise en œuvre devrait être repensée. En scrutant les questions de commercialisation et du marché, il serait opportun de mettre en œuvre des stratégies idoines pour bénéficier des économies d’échelles entres acteurs. C’est l’avantage de l’approche « chaînes de valeurs » préconisant de tisser des liens entre secteurs et acteurs pour accroitre la productivité et la compétitivité des agents économiques.

Pour répondre aux défis du développement agricole, il urge de changer de cap dans la pratique du PPP sous l’option des agropoles. Il faudrait définir le cadre légal en établissant les normes de manière inclusive en concertation avec toutes les parties. Il faut aussi veiller au respect des droits de propriété de tous les acteurs. Dans ces dynamiques, il est opportun que le partenariat soit gagnant-gagnant pour les diverses parties prenantes et qu’il puisse résoudre les défis de coordination d’une approche multi-composante et pluri-acteurs.

Investir davantage dans les infrastructures – transports, électricité, eau et TIC – afin d’améliorer l’accès aux marchés, aux intrants, aux technologies et aux ressources financières et investir dans les chaînes de valeurs pour rapprocher les agriculteurs des marchés seraient aussi des alternatives à envisager.

En définitive, le partenariat public-privé pourrait promouvoir le développement agricole via les agropoles si l’on change d’approche en respectant les droits et libertés des différentes parties prenantes. Une approche « par le haut » élitiste, discriminatoire, au détriment des droits de propriété, et bafouant les lois du marché et les réalités du terrain, pourrait déboucher sur des résultats inverses.

Ir. José Herbert AHODODE, Agronome socio-économiste.

 

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Fondation Tony Elumelu
Fondation Tony Elumelu : Postulez et décrochez 5.000 $ pour votre projet

POSTULEZ MAINTENANT POUR UNE SUBVENTION DE 5000 $ – LE PROGRAMME D’ENTREPRENEURIAT DE LA FONDATION TONY ELUMELU 2023.

Fondation Tony Elumelu

La Fondation Tony Elumelu (TEF), la principale organisation philanthropique qui autonomise les jeunes entrepreneurs africains dans les 54 pays africains, a ouvert les candidatures pour le programme d’entrepreneuriat TEF 2022 sur la plateforme www.TEFConnect.net. Les entrepreneurs africains ayant des idées d’affaires ou des entreprises existantes de moins de 5 ans sont encouragés à postuler dès maintenant pour un capital d’amorçage de 5 000 $, un mentorat, une formation en gestion d’affaires et plus encore sur le programme d’entrepreneuriat de la Fondation Tony Elumelu 2023.

Depuis 2015, le programme d’entrepreneuriat TEF – le seul catalyseur d’entrepreneuriat africain financé en son genre – a doté 15 847 entrepreneurs africains avec un capital d’amorçage non remboursable de 5 000 $ chacun ; douze semaines de formation en gestion d’affaires ; accès à des mentors expérimentés; et l’adhésion au plus grand écosystème entrepreneurial d’Afrique.

En 2021, la Fondation Tony Elumelu a versé 24,75 millions de dollars US à 5 000 entrepreneurs africains à travers l’Afrique pour son programme d’entrepreneuriat. Le programme d’entrepreneuriat de la Fondation reste l’une des plus grandes réponses du secteur privé pour stimuler la reprise économique des jeunes, des femmes et des PME africains compte tenu des effets de la pandémie de covid-19 à travers l’Afrique. À travers l’Afrique, les bénéficiaires du programme d’entrepreneuriat de la Fondation Tony Elumelu lancent et développent des entreprises pionnières qui ont collectivement créé plus de 400 000 emplois directs et indirects.

Vous avez une idée d'entreprise ou un projet de moins de 5 ans. Postulez pour les subventions 2023 de @TonyElumeluFDN Share on X

Selon le lauréat 2015, Hauwa Liman, femme chef d’entreprise et fondatrice d’Afrik Abaya : « Je suis toujours fière de dire que je fais partie de la cohorte inaugurale du programme d’entrepreneuriat de la Fondation Tony Elumelu. Mon entreprise est située à Kaduna, dans le nord du Nigeria. J’ai bénéficié de ce programme en 2015, et il m’a ouvert beaucoup de portes et d’opportunités. Il ne s’agit pas seulement du capital de départ, mais ce qui me fascine vraiment dans ce programme, ce sont les connaissances. Je l’appelle un programme de mini-MBA parce que dès le stade de l’idéation, il vous apprend à vraiment articuler votre entreprise et il m’a donné mon premier business plan. Le réseau, la visibilité et les opportunités sont infinis. Mon expérience entrepreneuriale ne saurait être complète sans la Fondation Tony Elumelu. Je vais bientôt commencer à exporter vers d’autres pays grâce à la Fondation. Nous employons maintenant dix salariés permanents et huit salariés supplémentaires à la commission. »

Commentant le lancement du programme d’entrepreneuriat 2022 de la Fondation Tony Elumelu, la PDG de la Fondation Tony Elumelu, Ifeyinwa Ugochukwu, a déclaré : « Nous sommes constamment époustouflés par la qualité des entreprises qui viennent d’Afrique chaque année. Cela nous incite à redoubler d’efforts pour donner les moyens d’agir à encore plus d’entrepreneurs sur le continent. L’innovation, les connaissances et la résilience des entrepreneurs africains sont essentielles pour tracer la transformation socio-économique de l’Afrique et atteindre les objectifs de développement du continent. Nous sommes également fiers de la participation accrue des femmes à notre programme, notamment avec la cohorte 2021 où nous avons assisté à une sélection record de 68 % de femmes entrepreneurs. Ces entrepreneurs peuvent aller encore plus loin que nous. En tant que parents, ce qui motive, c’est le désir que vos enfants puissent faire mieux que vous et que vous leur fournissiez les ressources et le matériel nécessaires pour qu’ils réussissent dans la vie. De même, à la Fondation, nous fournissons à la prochaine génération les outils dont elle a besoin pour réussir. »

En tant que premier champion de l’entrepreneuriat en Afrique, la Fondation Tony Elumelu donne aux femmes et aux hommes du continent africain les moyens d’agir par le biais de l’entrepreneuriat, afin de catalyser la croissance économique, de favoriser l’éradication de la pauvreté et d’assurer la création d’emplois. La mission de la Fondation est ancrée dans la philosophie de l’Africapitalisme, qui positionne le secteur privé comme le fournisseur essentiel de la création de richesse économique et sociale en Afrique. Grâce à TeFConnect , la plateforme numérique exclusive de la Fondation, plus de 1,5 million d’Africains ont bénéficié d’un soutien au renforcement des capacités, de conseils et de connexions avec le marché.

Le programme d’entrepreneuriat de la Fondation Tony Elumelu est ouvert aux entrepreneurs de toute l’Afrique : nouvelles start-ups et start-ups existantes, opérant dans n’importe quel secteur. Les candidats potentiels doivent postuler dès maintenant sur le hub numérique des entrepreneurs africains : www.tefconnect.net

Pour obtenir la liste des entrepreneurs Tony Elumelu sélectionnés en 2022 et de plus amples informations sur le programme, veuillez consulter le site Web de la Fondation Tony Elumelu.